Selon un rapport international publié par Global Energy Monitor, l’Algérie occupera la troisième place dans le monde arabe dans la production des d’énergie solaire et éolienne au cours de la prochaine étape, avec une production totale de 10,12 gigawatts, un nombre équivalent aux investissements qui étaient attendus il y a 10 ans avec un partenaire allemand dans le plan du projet «Desert Tech», qui n’a pas encore vu le jour.
Le rapport, qui devrait être officiellement publié mardi prochain, confirme que les exportations algériennes en matière d’énergies renouvelables seront parallèles à ses exportations de gaz vers le continent européen.
Un rapport de l’organisation Global Energy Monitor s’intéressant à l’énergie a révélé que les pays arabes du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord construisent des centrales solaires et éoliennes d’une capacité de production de 73 gigawatts, ce qui représente une multiplication par cinq de la production actuelle d’énergie renouvelable de la région.
Le rapport prévoyait que cinq pays seraient en tête de liste des plus grands producteurs d’énergie solaire et éolienne de la région dans un avenir proche, dont l’Algérie qui occupera la troisième place avec une capacité de 10 gigawatts.
Selon le même rapport, la capacité de production totale actuelle de l’Algérie pour l’énergie solaire et éolienne est de 444 mégawatts, alors qu’elle devrait atteindre 10 000 à 12 000 mégawatts d’ici 2030, et elle équivaut actuellement à 10 mégawatts pour l’éolien et devrait atteindre 132 mégawatts, et pour le soleil, il est actuellement de 434 mégawatts et devrait atteindre 4982 MW.
Selon le même rapport, l’Algérie vise à augmenter sa production d’énergie solaire et éolienne, à maximiser ses investissements dans le domaine des énergies renouvelables, avec l’augmentation de la demande mondiale de stocks d’énergie, car ces projets joueront un rôle essentiel dans l’industrie énergétique, et l’Algérie souhaite également exporter cette production vers l’Europe comme alternative. Parallèlement au gaz, qui a permis d’adapter ces plans en fonction de la même source, les conditions climatiques favorables, c’est-à-dire la disponibilité du soleil et du vent dans la région.
Global Energy Monitor indique que «l’Algérie cherche à doubler sa production d’énergie solaire et éolienne, d’ici 2030, en ajoutant chaque année 1 gigawatt de production d’énergie renouvelable, car cette dernière a un énorme potentiel éolien et vise à travers ce programme à réduire l’exploitation du gaz localement en Algérie pour maintenir cette ressource, et le rapport prévoit que les clients de l’Algérie de cette énergie seront les pays européens et africains».
Et d’ajouter que «les avantages les plus importants offerts par le marché des énergies renouvelables en Algérie sont la privatisation du secteur, permettant aux sociétés énergétiques indépendantes de mettre en œuvre ces projets, en plus de la suppression de la règle réglementant les investissements étrangers, à savoir 51/49. Le gouvernement algérien cherche à soutenir l’économie locale, en obligeant l’investisseur étranger à acheter les besoins du projet auprès d’investisseurs locaux, qui ont été mis en œuvre à Batna et Ouargla, qui ont une production conjointe de 310 mégawatts».