La commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses a tenu, ce mercredi, une séance présidée par Abdelkarim Abed, président de la commission, consacrée à l’écoute du directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique et les directeurs de centres de recherche spécialisés, a indiqué l’Assemblée populaire nationale (APN), dans un communiqué.
Abed a expliqué que «l’objectif de ces sessions est de rapprocher les chercheurs de l’Assemblée populaire nationale et de familiariser les députés du parlement avec les tâches et fonctions des centres de recherche scientifique en Algérie».
Au cours de sa présentation, le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique a donné un aperçu de l’émergence et du développement du secteur à partir de l’adoption de la première loi sur la recherche scientifique en 1998, qui visait à construire un cadre institutionnel stable «pour l’avancement de la recherche scientifique et le développement technologique».
Le Centre de recherche en technologie industrielle, a déclaré le responsable, «exécute des missions spécifiques telles que la mise en œuvre de projets de recherche nécessaires au développement de technologies industrielles, le développement et la contribution à la réalisation de groupes, de règles et de normes liées aux technologies d’assemblage, les essais non destructifs des installations et corrosion des matériaux métalliques, amélioration, contrôle et utilisation des équipements de soudage, contrôle non destructif, analyse et mesure».
Il a révélé que le centre a «élaboré 5 stratégies nationales» pour différents départements ministériels sur la base d’une enquête de terrain, dont les plus importantes sont la stratégie nationale de lutte contre la drogue et la toxicomanie, la stratégie nationale de développement intégré et la stratégie nationale pour la famille.
Lors de leur intervention, les membres de la commission ont apprécié les efforts déployés par le secteur de la recherche scientifique et du développement technologique dans ses différentes directions et centres.
Les députés se sont interrogés sur la mesure dans laquelle les enveloppes financières allouées par l’Etat à la recherche scientifique correspondent à l’importance du rôle joué par ces centres et sur les obstacles qui empêchent la traduction des recherches et des études fournies par ces centres sur le terrain.
Les membres de la commission ont appelé à «accompagner les jeunes créateurs et les petites et moyennes entreprises» pour les encadrer et les développer et accompagner les entreprises économiques nationales. Ils ont également souligné «la nécessité de partenariats avec les pays islamiques dans le domaine de la recherche anthropologique et sociale pour bénéficier de leur expertise et de leurs expériences».