Le commissaire national aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique, Noureddine Yassa, a appelé, ce mardi, à l’implication des chercheurs et acteurs algériens dans le domaine des énergies renouvelables afin d’accélérer la transition énergétique et mettre en œuvre les différents programmes établis dans ce domaine.
Lors de son intervention à l’occasion des portes ouvertes organisées par le Centre de développement des énergies renouvelables, coïncidant avec la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance, Yassa a évoqué l’importance de travailler avec les différents acteurs et partenaires dans le domaine des énergies renouvelables, notamment les chercheurs et universitaires, et bénéficiant des différentes études et recherches menées en vue de réaliser la transformation et la transition énergétique sen Algérie.
Le commissaire national aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique a également souligné que «la mise en œuvre des programmes des énergies renouvelables nécessite des efforts concertés et la valorisation des recherches et des études menées par les chercheurs avec l’implication des centres de recherche afin de donner une plus grande impulsion pour aller vers les énergies renouvelables et propres».
Il a également mis en avant l’importance du rôle joué par le Centre de développement des énergies renouvelables, appelant à ce qu’il soit soutenu «davantage» avec des moyens et équipements de pointe afin de contribuer au processus de transition énergétique.
Dans son allocution de circonstance, le directeur du Centre de développement des énergies renouvelables, Hadj Arab Amar, a indiqué que «l’organisation de ces portes ouvertes est une opportunité pour les visiteurs de communiquer avec les chercheurs et de s’informer sur les différents modèles et innovations technologiques de la recherche qui ont été développés ces dernières années».
Il a également poursuivi en précisant que ces portes ouvertes constituent également une opportunité pour les opérateurs économiques, les étudiants et les spécialistes de se rapprocher et d’examiner les différentes applications de la recherche dans le domaine des énergies renouvelables, ainsi que de découvrir l’expertise du centre et les différents services qu’il propose, tels que des projets d’accompagnement, des formations et autres.
Pour sa part, le directeur général de l’Institut national algérien de la propriété industrielle, Abdelhafid Belmahdi, a fait un exposé sur l’importance de protéger les créations, les idées et la recherche afin d’empêcher leur exploitation par d’autres personnes.
Il a également indiqué que «la durée de protection des innovations dure vingt ans avant de permettre à d’autres revendeurs ou chercheurs de les exploiter et de les développer, tandis que la durée de protection des labels et marques déposées dure dix ans, sous réserve de renouvellement».
Pour sa part, le Directeur du Bureau de l’Organisation mondiale de la propriété Intellectuelle en Algérie, Mohamed Saleck Ahmed Ethmane, a donné un aperçu des activités et tâches les plus importantes de l’organisation, notant que le bureau travaille à mettre l’information scientifique au service de chercheurs afin de mener à bien leurs différentes recherches et études.
D’ailleurs, les trois projets de recherche les mieux aboutis ont été sélectionnés au niveau des départements et équipes de recherche du centre, qui ont prouvé leur efficacité et la qualité de leurs résultats sur les plans social et économique.
Cela comprend un projet de production de «Biodiazal», un projet de développement de systèmes éoliens et un projet de développement de systèmes de gestion de l’énergie.
