Le président de la République Abdelmadjid Tebboune procédera demain à l’installation des membres du Conseil Supérieur de la Jeunesse (CSJ).
Le CSJ est un organe consultatif placé auprès de Présidence de la République qui formule des avis et des propositions sur le rôle de la jeunesse dans différents domaines et son implication dans la prise de décision
Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune a nommé, mardi dernier, Mustapha Hidaoui au poste de président du Conseil supérieur de la jeunesse, organe créé en vertu d’un décret présidentiel daté du 27 octobre 2021, conformément aux dispositions de la Constitution de 2020.
Le président de la République avait chargé le gouvernement, à plusieurs occasions, d’étudier “en profondeur” le projet fixant les attributions, la composition et l’organisation de ce conseil, en vue d’y inclure tous les mécanismes à même d’ériger cet édifice en un “espace fécond et crédible de représentation des jeunes qui permette de renforcer leurs capacités à assumer les responsabilités publiques et de leur inculquer la culture démocratique”.
Le Président Tebboune avait insisté, en Conseil des ministres, sur l’impératif d’ériger le Conseil supérieur de la jeunesse en un “véritable Parlement” des jeunes et une “pépinière” de formation politique, notamment au profit des universitaires afin qu’ils “participent activement à la prise des décisions cruciales pour le pays”.
Le CSJ formule des avis, des recommandations et des propositions concernant les questions relatives aux besoins de la jeunesse ainsi qu’à son épanouissement dans les domaines économique, social, culturel, sportif et autres.
De même qu’il contribue à la promotion des valeurs nationales, de la conscience patriotique, de l’esprit civique et de la solidarité sociale au sein de cette catégorie de la population.
Il participe à la conception du Plan national jeunesse, ainsi que des politiques, des stratégies, des programmes et des dispositifs publics y afférents, tout en favorisant l’esprit de citoyenneté, le volontariat et l’engagement des jeunes vis-à-vis de la société.
L’organe est également chargé d’encourager la participation des jeunes et leur implication dans le développement politique, économique et social du pays, de participer à la prévention et à la lutte contre toutes les formes de discrimination, les discours haineux, le régionalisme, l’intégrisme et les fléaux sociaux au sein de la jeunesse et de contribuer au développement et à l’amélioration de la qualité de l’enseignement au profit de cette catégorie.
Le Conseil est constitué de 348 membres, qui exercent leurs missions durant un mandat de 4 ans non renouvelable, dans le respect du principe de parité homme/femme. A noter que 232 membres sont élus au titre de la représentation des jeunes des wilayas, 34 autres au titre des représentants des organisations et associations de jeunesse ou œuvrant en direction de la jeunesse, locales et nationales, désignés par le ministre chargé de la Jeunesse.
Il est également composé de 16 membres au titre de la représentation des jeunes de la communauté nationale à l’étranger, désignés par le ministre chargé des Affaires étrangères, et 16 autres au titre de la représentation des étudiants et des organisations estudiantines, désignés par le ministre chargé de l’Enseignement supérieur.
Par ailleurs, 10 membres sont désignés au titre de la représentation des stagiaires, apprentis et élèves de la formation professionnelle, par le ministre chargé de la Formation professionnelle, et 10 autres au titre de la représentation des associations de jeunes handicapés, désignés par le ministre chargé de la Solidarité.
Le Conseil se compose, entre autres, de 10 membres désignés par le Président de la République, sur la base de leurs compétences et de leur expertise dans les domaines liés à la jeunesse, alors que les 20 restants sont choisis au titre du Gouvernement et des institutions publiques en charge des questions de la jeunesse.