Des commissions de réflexion spécialisées du Conseil national des droits de l’homme mènent actuellement des études sur un certain nombre de dossiers importants qui concernent la société, comme la famille, l’immigration clandestine et la toxicomanie, a indiqué mercredi à Oran, le président du Conseil national des droits de l’homme, Abdelmajid Zaalani.
Lors d’une réunion avec des représentants de plusieurs associations locales, au Centre d’animation scientifique d’Oran, M. Zaalani a expliqué que « des commissions de réflexion spécialisées comprenant des experts et des membres du Conseil national des droits de l’homme étudient actuellement un certain nombre de dossiers importants, au premier rang desquels le dossier familial et la loi qui l’encadre et le dossier familial,
la toxicomanie et son impact sur la santé physique et psychologique des jeunes, et le dossier de l’immigration clandestine seront couronnés par l’organisation d’ateliers de discussion qui élaboreront des recommandations sur les dossiers à discuter, qui seront dirigés vers les autorités concernées.
Le president du même organisme a annoncé que “le Conseil national des droits de l’homme a commencé à mener une série d’activités de quartier et de médias pour informer les citoyens de leurs droits fondamentaux et comment les obtenir par des moyens légaux”, et se prépare dans ce contexte de publier un livre le 5 juillet prochain à l’occasion de la fête de l’Indépendance et de la jeunesse connu sous le nom de Groupe parmi les droits fondamentaux de l’homme, notamment les droits de la femme divorcée, les droits de l’enfant, et autres.
Lors de la rencontre avec des représentants d’associations locales à Oran, les membres de la délégation du Conseil national des droits de l’homme ont entendu les inquiétudes de plusieurs d’entre eux concernant les difficultés rencontrées par certains groupes sociaux à Oran, comme le droit du malade à s’approprier traitement, le droit des enfants à une éducation dans des conditions appropriées et le droit des étudiants à recevoir des services Résidences universitaires socialement appropriées.
Le responsable d’une des associations a également mis en avant l’idée du droit des détenus condamnés pour des délits mineurs à bénéficier d’une inclusion sociale à travers certaines activités, notamment sportives.
Abdelmadj Zaalani a promis de transférer les préoccupations des représentants des associations locales d’Oran aux autorités responsables afin qu’elles s’en occupent conformément à la loi.