A quelques jours de la célébration du 60e anniversaire du recouvrement de l’indépendance du pays, après une lutte acharnée du peuple algérien face à l’une des plus grandes puissances de l’époque, le ministère des Moudjahiddine et des Ayants droit s’attelle à la révision de plusieurs articles de loi relative au chahid et au moudjahid.
A ce sujet, le ministre de tutelle, Laïd Rebigua, a fait état, dimanche à Alger, à l’occasion des travaux du 12e Congrès de l’ONM, de la révision de plusieurs articles de la loi relative au chahid et au moudjahid qui, selon lui, «nécessite des modifications adaptées aux exigences actuelles», indiquant que «le travail se poursuit pour enrichir le texte».
S’adressant aux médias en marge des travaux de ce Congrès, Rebigua n’a pas manqué de préciser à ce sujet «la révision de la loi relative au chahid et au moudjahid, notamment dans ses volets historique et social, conformément aux exigences actuelles, et ce, en collaboration avec l’ONM et les organisations afférentes».
«Si l’intention est fort louable, il n’en demeure pas moins que «le travail se poursuit pour enrichir le texte qui sera soumis aux autorités pour en débattre et trancher la question», a indiqué le ministre. Evoquant le Congrès de l’ONM, le premier responsable de tutelle l’a qualifié d’«important pour le parachèvement du processus d’édification nationale», saluant les «résultats positifs» ayant marqué les deux jours des travaux, où l’accent a été mis sur «la nécessité de protéger la mémoire nationale et de prendre en charge les différents dossiers relatifs à l’histoire de la Guerre de libération», a-t-il indiqué.
Et de poursuivre : «Le congrès a approuvé plusieurs recommandations à soumettre au ministère pour application, notamment celles relatives à la protection de l’histoire et de la mémoire nationales ainsi qu’à la protection des monuments historiques et des symboles de la Guerre de libération.»
Auparavant, le même responsable avait souligné «la nécessité de revoir certaines articles de loi relative au chahid et au moudjahid», en affirmant : «La mémoire nationale a besoin d’un support pour sa préservation à travers la révision de certaines dispositions contenues dans la loi 07/99 afin que certains éléments suscitent l’intérêt voulu et nécessaire.»