Le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, a reçu aujourd’hui, en audience, Son Excellence l’ambassadeur de France en Algérie, François Gouyette, selon un communiqué de la Chambre haute du Parlement.
Cette rencontre, a permis aux deux parties d’examiner les questions inhérentes aux deux pays dans la sphère politique et historique et particulièrement celle relative à la coopération parlementaire, conformément au protocole d’accord signé en 2015 et que les deux parties ont appelé à approfondir.
Le président du Conseil de la Nation, a fait par à son hôte de la profondeur des relations entre les deux pays sur les plans humain, commercial et économique en insistant sur «la nécessité de donner un souffle nouveau à la coopération dans le domaine de la mémoire question considérée comme incontournable dans l’essor des relations entre les deux pays», poursuit la même source parlementaire.
Au sujet de cette question délicate, le premier responsable du Sénat a fait part à François Gouyette que «le peuple algérien n’a jamais fait d’amalgame entre le peuple français et le colonialisme et ce depuis le déclenchement de la guerre de Libération, le premier novembre 1954», lit-on dans le même communiqué.
Par ailleurs, Salah Goudjil a indiqué que «la nouvelle Algérie initiée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune ne ménagera aucun effort pour assoir sa souveraineté par l’essor de son économie».
Sur un autre registre, les deux parties ont eu à évoquer les questions internationales d’intérêt commun, avec un intérêt accru à la crise russo-ukrainienne, la crise en Libye et au Sahel aux sujets desquels le président du Conseil de la Nation a rappelé les positions constantes de l’Algérie à leurs égards.
Il a été également question, selon le communiqué du Conseil, des questions de colonisation, où «la question palestinienne et son droit à l’instauration de son Etat avec pour capitale El-Qods a la part belle à côté de la question du peuple sahraoui et de son droit à décider de son avenir conformément à la légalité internationale», ajoutant : «L’Algérie s’en tient à ses principes inaliénables de non ingérence dans les affaires intérieures des autres pays et ses appels constants à régler les conflits par la voie du dialogue.»
Pour sa part, l’ambassadeur de France en Algérie a assuré que «le président de la République française, Emmanuel Macron, est disposé à poursuivre le travail entrepris avec son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune et de faire en sorte que les obstacles qui entravent le rapprochement entre les deux pays soient éliminés».
Enfin, «les deux parties ont convenu de poursuivre avec plus d’assiduité les échanges et la coordination pour porter la relations diplomatiques entre l’Algérie et la France à un plus haut niveau», conclut le communiqué du Conseil de la Nation.