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 «L’Algérie a besoin d’un véritable Plan Marshall pour relancer son tourisme», suggère l’expert Saïd Boukhelifa

Le secteur est à l’abandon et bat de l’aile

Ferhat Zafane by Ferhat Zafane
juin 7, 2022
in Dossier, Economie, la une
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L’Algérie, pays-continent, dotée d’un climat qu’on ne trouve nulle part ailleurs, pourvue de  potentialités et de richesses inestimables qui peuvent attirer les touristes du monde entier, peine curieusement à faire décoller son secteur touristique.

En effet, avec un littoral de plus de 1 600 kilomètres, des vestiges historiques témoignant du passage de nombreux empires, en attestent les ruines romaines comme les cités antiques de Djemila (Sétif), Timgad (Batna), l’Assekrem (Tamanrasset), les gravures rupestres du Tassili n’Ajjer (Djanet), le pays reste à la traîne alors que  dans les années 1970, selon les spécialistes de la question, «l’Algérie était au diapason de la Tunisie, du Portugal ou de la Turquie».

Diverses raisons, dont certaines relèvent de l’incongruité et d’autres de la mauvaise gestion, ont, hélas, convergé vers cette situation déplorable, qui fait qu’aujourd’hui l’Algérie arrive, cahin-caha, à attirer à peine plus de 3 000 touristes étrangers par an, et ce, depuis… vingt ans. Alors que si ce secteur avait été bien pris en charge, ce nombre aurait été, au pire, mensuel tant l’attractivité est si forte, et ce qu’il y a à découvrir dans notre pays est sans commune mesure.

Plus prosaïquement, les raisons les plus criantes sont notamment le manque d’infrastructures hôtelières, le déficit dans la promotion de la destination Algérie, les difficultés pour l’obtention du visa pour les touristes étrangers, la cherté des tarifs pratiqués par les établissements hôteliers, la cherté des prix des billets d’avion tant au niveau national qu’international… Ensuite, pour ce qui est du passé récent, et cela n’est pas propre à l’Algérie, la crise sanitaire due à la pandémie de la Covid-19 a frappé également de plein fouet le secteur du tourisme dans le monde entier.

«Atteindre plus de 3 millions de touristes à l’horizon 2024. Oui, mais en y mettant les moyens…»

Pour l’expert international en tourisme, Saïd Boukhelifa, de par sa longue expérience dans le domaine touristique et sa connaissance profonde des arcanes du secteur, «l’Algérie a besoin d’une véritable stratégie pour la relance de son tourisme».

De plus, tout en pointant du doigt la faiblesse du budget accordé au secteur du tourisme, notre interlocuteur n’a pas manqué de rappeler que dans la loi de finances pour l’exercice 2022, «le secteur du tourisme et de l’artisanat avait bénéficié d’un budget de 3,5 milliards de dinars, un peu plus que le budget consacré au secteur en 2021».

Selon l’expert Saïd Boukhelifa, «pour faire redécoller le tourisme en Algérie, le secteur compte adopter une feuille de route visant à réaliser les différents projets et atteindre plus de 3 millions de touristes à l’horizon 2024». Un chiffre que les spécialistes considèrent à la portée de notre pays, pour peu que les pouvoirs publics accordent toute l’importance voulue à ce secteur stratégique.

Il s’agit, en fait, selon Boukhelifa, de procéder à la «réalisation de cinq opérations consistant en le réaménagement et la garantie du foncier touristique, la promotion du tourisme domestique, le développement du tourisme thermal, la mise en œuvre du plan ‘’Destination Algérie’’ et la relance du plan de la qualité et de l’amélioration de la performance du dispositif de la formation».

Interrogé sur la récente décision du gouvernement de mettre sur pied quatre agences chargées de l’octroi du foncier aux industriels, notre interlocuteur a applaudi la mesure, tout en spécifiant qu’elle «devra être effective afin que les potentiels investisseurs soient accompagnés et scrupuleusement contrôlés pour éviter les erreurs du passé qui consistaient à octroyer des parcelles de terrain pour la construction d’hôtels à caractère touristique, mais l’environnement immédiat ne pouvait être en adéquation avec l’attrait des touristes en raison du manque de commodités, comme les routes, le raccordement aux différents réseaux d’électricité et de gaz, sans parler de l’absence des plus élémentaires agréments dans ces lieux qui n’attirent même pas les touristes locaux».

Ce qui, selon lui, devrait conduire à l’impératif «classement de nouvelles Zones d’expansion touristique (ZET) à travers la finalisation de l’étude de 48 zones proposées et l’approbation de 38 autres plans en vue d’assurer 660 lots de terrain au profit d’investisseurs réels, en plus du réaménagement des routes et des pistes dans 9 ZET et la réalisation graduelle des travaux d’aménagement au niveau de 116 sites d’expansion touristique selon les priorités». Et d’ajouter, dans le même sillage, «le parachèvement du programme de modernisation et de réhabilitation du parc hôtelier public, notamment des travaux de réalisation des 29 établissements sur 70 hôtels publics, outre la réalisation de 365 nouveaux circuits touristiques».

Concernant le tourisme thermal, l’expert a insisté sur «l’importance de développer ce type de tourisme à travers la réhabilitation et la modernisation de 34 sources thermales dans 18 wilayas ainsi que l’affectation d’assiettes foncières pour la réalisation de nouvelles stations thermales au niveau de 20 sources thermales, outre la nécessité de dégager des assiettes foncières pour la construction de 2 centres de thalassothérapie au minimum au niveau de 14 wilayas côtières».

«Les agences de voyage et de tourisme ont également un rôle prépondérant à jouer dans la relance de ce secteur», selon l’analyse de Saïd Boukhelifa.

Un diagnostic profond sur la situation du secteur du tourisme s’impose

En effet, la feuille de route du secteur du tourisme porte sur «l’impératif accompagnement de l’effort et des activités des agences touristiques et de voyages à travers la participation aux différents Salons touristiques importants, en sus de l’organisation, chaque année, du Salon international du tourisme et des voyages (SITEV) et la facilitation des procédures d’obtention de visa d’entrée pour les touristes étrangers en Algérie, et ce, dans le cadre de voyages organisés par les agences touristiques en coordination avec des agences étrangères».

Sur un autre registre, mais toujours en relation directe avec le programme de relance du tourisme, il faut savoir que le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Yacine Hammadi, avait indiqué aux médias nationaux que ses services ont convenu avec les walis des régions côtières du pays de leur assurer toutes les facilitations pour la réalisation et la relance des campings familiaux durant la saison estivale actuelle. La saison estivale 2022 sera «exceptionnelle et spéciale», car un intérêt particulier sera accordé à la relance des campings familiaux et l’adoption, par les familles algériennes, de la formule des campings-vacances, après une interruption de deux saisons due à la pandémie du coronavirus, avait-il fait savoir.

A ce titre, le ministère du Tourisme a convenu avec les walis des régions côtières d’autoriser l’exploitation, par concession, de lots de plages au profit «d’opérateurs du secteur du tourisme, des propriétaires de campings, des hôtels et des agences de tourisme», avait déclaré le premier responsable du secteur.

«Organiser d’abord une conférence nationale sur le tourisme», préconise l’expert Ishak Kherchi

De son côté, l’expert en économie et enseignant universitaire, Ishak Kherchi a réitéré son appel pour l’organisation d’une conférence nationale sur la relance du tourisme.  «C’est une condition sine qua non pour booster l’investissement dans ce domaine». Sans cela, indique l’expert, «l’investissement se résumera à une simple initiative singulière et non porteuse pour booster le tourisme en Algérie qui a besoin d’être mis en valeur afin d’attirer le maximum de touristes et concrétiser le projet de la feuille de route qui tend à attirer les 3 millions de visiteurs étrangers, sans parler des touristes nationaux qui, faute d’alternatives concrètes, ont été contraints de se rabattre sur la Tunisie et la Turquie».

De plus, notre interlocuteur n’a pas manqué de préciser qu’il est souhaitable de finaliser d’abord le Code de l’investissement et la création d’une agence nationale pour le foncier touristique. «Sans ces deux éléments, on ne peut pas parler d’investissement touristique. Dans les conditions actuelles, il est difficile de réaliser ces villages touristiques», tranche-t-il.

L’expert Ishak Kherchi a, en outre, proposé de faire un diagnostic profond de la situation du secteur, en reprenant les projets d’investissement à l’arrêt, la récupération du foncier touristique non exploité et l’élaboration d’une cartographie des projets touristiques. «Nous devons donner la priorité à la redynamisation des projets en cours et de connaître les préoccupations des investisseurs locaux», a-t-il affirmé.

Les agences de tourisme, relais des pouvoirs publics dans la promotion de l’image de l’Algérie

Par ailleurs, les agences de tourisme ont un rôle prépondérant à jouer pour donner un coup de fouet à la relance du tourisme en Algérie. En effet, selon les deux experts, ces agences qui foisonnent en Algérie ont tendance à s’occuper des créneaux qui rapportent, mais sans un travail en profondeur pour redorer le blason du tourisme. Pour une bonne partie d’entre elles, le Hadj et la Omra constituent leurs principales activités à côté de quelques circuits vers la plage et les différents sites  archéologiques, estiment les deux experts.

Or, le rôle dévolu aux agences de voyage est de mettre en pratique la politique gouvernementale en participant aux Salons internationaux du tourisme, promouvoir l’image de l’Algérie à l’international, s’occuper du touriste dès son arrivée à l’aéroport et jusqu’à son retour, diversifier les offres touristiques pour satisfaire le maximum de touristes…

Aussi bien pour Saïd Boukhelifa que pour Ishak Kherchi, les agences de voyage et de tourisme doivent se réorganiser et avoir pour unique sacerdoce, la mise à la disposition du touriste local toutes les conditions lui permettant de s’offrir un séjour dans les différentes stations balnéaires du pays et promouvoir l’image de l’Algérie à l’international.

Tags: Algérieététourisme
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