Le Festival international du film Yasmine Hammamet, qui a débuté samedi 4 juin et prendra fin le 11 juin, promet une compétition serrée au vu de la forte participation et la qualité des films en lice.
Le cinéma algérien, avec ses deux films, Cigare au miel et Gravir les montagnes, seront donc en compétition lors de ce Festival auquel participent la Chine, l’Iran, l’Algérie, le Brésil, le Kurdistan, la Suède et la Tunisie.
Selon les organisateurs, les critères de base pour sélectionner les films participant au festival, c’est d’accompagner dans leurs choix les jeunes cinéastes et étudiants en cinéma à travers des activités de Master Classes et de formations cinématographiques pour les fans de 7e art.
Le festival qui sera présidé par le cinéaste Mokhtar Ladjimi, réunit les films primés ou sélectionnés dans des festivals importants, aura lieu à Hammamet.
L’acronyme anglais du festival est MIFF, pour Master international film festival. «Le festival que nous proposons est un festival dont le profil manque, à mon sens, encore à l’esprit de la décentralisation.
C’est un festival où il n’y aura pas de limites géographiques pour les films qui seront présentés. Il y aura aussi une section consacrée au best of du cinéma tunisien.
Le film algéro-brésilien réalisé par Karim Aïnouz, Gravir les montagnes (98 minutes), est en lice pour les prix du concours des longs métrages.
L’ouvrage traite de la décision de Karim Aïnouz, en janvier 2019, de prendre un bateau et de traverser la Méditerranée lors de son premier voyage en Algérie, accompagné du souvenir de sa mère. Il est important de souligner que Karim Aïnouz a déjà remporté le prix de la section «Un Certain Regard» du Festival de Cannes pour son film Une vie invisible.
Quant au film Cigare au miel, réalisé en 2020, d’une durée de 100 minutes, raconte l’histoire de «Selma», une jeune Algérienne qui fait face à une lutte entre ses racines conservatrices et ses désirs de vie libre, à travers les événements d’une famille algérienne qui s’installe à Paris en 1993.
Pour ce qui est de la Tunisie, elle enregistre sa présence à travers quatre films sur 12 œuvres, en compétition pour la Voile d’or du meilleur court métrage de fiction au Festival international du film Yasmine Hammamet, qui est la dernière œuvre d’Enas Benothmane Saloua, sur l’histoire Illusion d’un Night of Love, de l’écrivain Al Asaad Ben Hussein, dont les événements se déroulent en 13 minutes.