Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid a souligné que «le système contractuel a rencontré quelques difficultés dans sa mise en œuvre, le considérant, par ailleurs, du pilier de la réforme du système national de la santé».
S’exprimant, lors d’une réunion d’évaluation sur ce sujet, le ministre a expliqué que ce système permettrait «inévitablement» de définir les rôles et les pouvoirs des différents acteurs et parties prenantes du secteur de la santé, «en améliorant l’organisation et la gestion des établissements de santé, ainsi que l’évaluation systématique des activités et des coûts, et la rationalisation des dépenses afin de préserver la gratuité des soins».
Lors de son allocution d’ouverture, Benbouzid a rappelé que «la multiplicité, la diversité, et parfois la spécialisation des acteurs de la santé, qu’ils soient du secteur public ou privé, nécessitent de recourir à une réorganisation des devoirs et responsabilités des acteurs tels que la santé, le travail, l’emploi et le social, ainsi que le secteur de la solidarité», qui dit-il, «Il leur appartiendra de repenser les modes de relations de travail fondés sur la concertation et la coordination, en établissant des arrangements contractuels formalisant des accords entre acteurs mutuellement engagés».
Le ministre de la santé a saisie cette occasion pour qualifier le système contractuel est d’«une option stratégique» pour améliorer la performance du système de la santé, expliquant qu’il s’agit d’«une simple relation entre les parties contractantes», car, dit-il, il est considéré comme «un défi» qui réside dans la recherche et le développement de partenariats réels et durables.
D’après Abderrahmne Benbouzid application du système contractuel, dans les établissements de chirurgie et de cardiologie au niveau du secteur public a été décidée après l’expérience pionnière menée par les services du ministère du travail et de la sécurité sociale au niveau des structures hospitalières privées, ajoutant que «sur cette base, des établissements modèles ont été sélectionnés pour appliquer le système de facturation blanche».
Le ministre de la santé a fait savoir que la réunion constitue une occasion «importante» de se séparer et de prendre les décisions nécessaires concernant le dossier du système contractuel, précisant qu’«il est d’une grande importance dans le processus du renouvellement du système de la santé du pays», notamment à la lumière de la vision unifiée adoptée par les différents secteurs qui y participent.
Et d’ajouter: «La participation de nombreux secteurs à ce dossier reflète le souci de poursuivre les travaux liés au dossier du système contractuel, qui a fait des progrès au regard des règles qui ont été établies, afin de commencer les travaux à la lumière de la volonté affirmée de tous les partenaires dans ce dossier, dans le but d’améliorer les services de santé et d’assurer une couverture efficace de leurs besoins.»