Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Abdelbaki Benziane a souligné que «le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique œuvre à assurer des ressources humaines qualifiées dans le domaine de l’économie bleue et à leur garantir les outils technologiques nécessaires pour répondre aux besoins de l’économie nationale et relever les défis de développement».
S’exprimant, à l’ouverture des travaux d’un séminaire international sur l’économie bleue abrité par l’Ecole nationale supérieure des sciences de la mer et de l’aménagement du littoral (ENSSMAL), sous le thème «Sciences de mer : un outil de développement et de promotion de l’économie bleue», Benziane a indiqué que «ce séminaire qui a été rehaussé de la participation de nombre d’experts et chercheurs algériens et étrangers porte sur les défis majeurs auxquels fait face le développement de l’économie bleue, mais traite également des modalités permettant à l’université de s’ouvrir sur les établissements économiques».
Le ministre a expliqué que cette rencontre évoquera le plan des «solutions blues 2022», relevant qu’ «il s’agissait du premier évènement organisé par l’université algérienne consacré au rôle de la science dans le développement de l’économie bleue en Algérie en associant les différentes parties économiques et les partenaires locaux et étrangers en vue d’échanger les expériences et les points de vue sur l’économie bleue durable».
Il n’a pas manqué cette occasion pour afficher la détermination de son secteur à «placer la science au cœur des politiques publiques liées à la mer et au littoral, à soutenir toutes les activités marines et côtières, et à œuvrer progressivement à la réalisation d’une contribution efficace à même de garantir la sécurité alimentaire du citoyen à travers le lancement des projets des programmes nationaux de recherche».
«Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique veille à la concrétisation de la stratégie nationale inscrite dans son plan d’action, qui repose sur le renforcement du partenariat et de la coopération entre les différents secteurs gouvernementaux concernés», précise-t-il.
Il s’agit également, ajou6tetil, de mettre en place des voies innovantes pour employer de nouvelles technologies dans le domaine de l’économie bleue «afin de répondre aux besoins nationaux et aux exigences de l’environnement économique et social».
Au terme de son allocution, le ministre a souligné que l’économie bleue «est devenue un élément essentiel pour le développement des sociétés, et son importance se manifeste à travers les activités économiques qui lui sont associées, en sus des opportunités qu’elle apporte au développement».
Le ministre a souligné que «l’économie bleue vient s’ajouter à l’économie verte pour concourir à un développement durable des régions côtières algériennes, et ce, à travers la diversification des sources de revenus et la recherche de sources plus durables qui contribuent à la relance de l’économie nationale».
Salaouachi : «L’économie bleue est un véritable acquis»
Pour sa part, le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Hicham Sofiane Salaouatchi a indiqué, lors du séminaire international sur l’économie bleue abrité par l’Ecole nationale supérieure des sciences de la mer et de l’aménagement du littoral (ENSSMAL), que la stratégie nationale pour l’économie bleue (SNEB) constitue un «véritable acquis» et représente «la vision nationale et les principes directeurs» devant guider l’action du gouvernement et de ses partenaires d’ici 2030.
Selon lui, cette économie définit aussi «les principaux axes d’intervention de la mer et du littoral pour en faire un moteur de croissance et de développement durable pour les générations actuelles et futures».
Salaouatchi a souligné que l’économie bleue «représente le mécanisme socioéconomique de la politique maritime qui couvre les activités économiques marines et côtières».
