La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a présidé, lundi à Alger, une rencontre au cours de laquelle ont été présentés les résultats du projet de préservation de la biodiversité, thème qui avait fait l’objet de plusieurs réunions et rencontres entre les professionnels du secteur.
Prenant la parole en guise d’allocution d’ouverture de cette rencontre de haute importance, la première responsable du secteur de la Culture et des Arts a déclaré que «la rencontre se veut l’aboutissement d’un processus technico-scientifique du projet inscrit suivant un partenariat international entre l’Etat algérien, représenté par le ministère de la Culture et des Arts en coordination avec le ministère des Affaires étrangères, et de la Communauté nationale à l’étranger, d’une part, et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et le Programmes des Nations unies pour le développement (PNUD), d’autre part», a-t-elle indiqué.
Toujours selon la ministre du secteur, «ce projet a duré presque 10 ans depuis l’organisation d’un atelier à Tamanrasset en 2013, avec des résultats bénéfiques et une évaluation finale honorable», a-t-elle affirmé.
Se voulant très précise, le Dr Soraya Mouloudji a ajouté : «Une expérience pilote au niveau national et régional, d’autant plus qu’il est mis en œuvre pour la première fois au niveau du secteur avec une vision culturelle», la ministre a ajouté que «la biodiversité fait partie de l’histoire et du patrimoine naturel du pays».
La ministre n’a pas manqué, par ailleurs, de souligner que «le projet est inscrit dans un cadre consensuel entre les secteurs concernés, pour fournir le financement dans le cadre du FEM avec la mise en œuvre par le PNUD, et ce, en deux phases».
De plus, selon elle, «les résultats positifs ont permis de mettre en œuvre la première phase (2005-2009) de l’inscription du second projet afin que le champ d’intervention soit élargi à tout le réseau qui compte actuellement cinq parcs culturels nationaux couvrant une superficie de plus d’un (1) million de km² dans le Sud algérien, pour comprendre les principales zones du patrimoine national dans l’Ahaggar, le Tassili N’Ajjer, Touat, Gourara, Tidikelt, Tindouf et l’Atlas saharien», a rappelé la ministre.
Il va sans dire que ce partenariat évoqué par le Dr Mouloudji «constitue un cadre distingué pour la mise en œuvre de projets internationaux en coopération avec le bureau du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), et a permis la réalisation de nombreux objectifs et résultats au profit de la préservation du patrimoine des parcs culturels et des employés qui veillent pour le protéger et le transmettre aux générations futures», a-t-elle indiqué.