Le président-directeur général de l’Entreprise métro d’Alger (EMA), Ali Arezki, a annoncé que «l’État avait levé des obstacles techniques et autres qui s’opposaient au développement et à l’expansion du métro d’Alger en tant qu’artère vitale et sensible pour briser l’embouteillage».
S’exprimant sur les ondes de la Chaîne I de la Radio algérienne, Arezki a déclaré que les projets actuellement mis en œuvre visent à étendre le réseau de transport via le métro d’Alger, «en portant le nombre de stations à 58 et une longueur de 60 km». Il a noté, dans ce sens, que l’Etat a suivi des enveloppes financières considérables pour accélérer le rythme de réalisation et assurer la livraison dans les délais impartis.
L’invité de la radio a indiqué que «le coût de réalisation des travaux techniques et d’ingénierie au niveau de la ligne de l’aéroport international avec le réseau de métro via Harrach est effectué selon les délais spécifiés».
Par ailleurs, le même responsable a révélé qu’il y a une deuxième phase de travaux d’agrandissement pour relier Oued Smar à El Harrach et elle comprend 9 stations et une longueur de 5,9 km, notant que cette ligne est très vitale, notamment qu’elle passe à travers quatre communes comprenant des équipements sociaux et économiques vitaux et des pôles universitaires, et que cette ligne permettra d’offrir des services de transport via le métro à plus de 400 000 passagers par jour.
D’autre part, Ali Arezki a révélé que «l’existence d’une autre extension en cours d’achèvement et qui relie Aïn Naâdja à Baraki, connue pour une ville densément peuplée, et s’étend sur une longueur de plus de 4,4 km et comprend 4 stations».
Le P-DG du Métro d’Alger a révélé que le projet est à un stade avancé, notamment dans «le domaine des travaux de génie civil, où le taux d’achèvement a atteint plus de 78% dans sa première phase». Il a ajouté qu’«il y a une deuxième phase pour l’achèvement du système total des travaux d’expansion qui sera lancé dans les prochains mois, expliquant que le début de l’exploitation se déroulera en deux phases, la première en 2024 et la seconde en 2025».
Pour la région Ouest de la capitale, Ali Arezki a déclaré que «les études relatives au processus d’expansion sont terminées, d’autant plus que cette zone est connue pour un grand embouteillage». Il a affirmé que la première phase des travaux d’expansion à travers la région Ouest «commencera avec la réalisation de la station Place des Martyrs-Chevalier sur 9,5 km, ensuite le quartier Chevalier à la ville d’Ouled Fayet en passant par Chéraga, Dély Ibrahim et Draria sur une longueur de 26 km».
La construction de la partie, qui comprend le tunnel et les stations entre Oued Smar et l’aéroport d’Alger, a été achevée avec la sortie de la foreuse à l’autre bout du tunnel au niveau de l’aéroport Houari-Boumediène et ce en présence de plusieurs responsables, notamment le ministre des Transports Abdellah Moundji et le wali d’Alger, Ahmed Mabed.
Une étape qui est considérée «importante» pour le projet de réalisation de l’extension du métro d’Alger de la station d’El Harrach vers l’aéroport international Houari-Boumediène.
Il convient de préciser que ce tunnel a été déployé par le groupe public de BTP Cosider pour construire cette ligne. Rappelons que les travaux de réalisation du tronçon El Harrach-Aéroport d’Alger devraient coûter 170 milliards de dinars. Dans le détail, ce projet devrait être réceptionné en 2026. Le tunnel reliant l’aéroport via Bab Ezzouar sera d’une longueur de 9,5 Km. Ainsi, les projets de première phase inhérents au génie civil devraient se terminer en 2024. Tandis que la réalisation du système d’équipement et de l’aménagement se poursuivra jusqu’au premier trimestre de l’année 2026.