Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a déclaré ce dimanche que «de grandes entreprises vont intégrer l’industrie automobile pour la fabrication de tracteurs et de bus en Algérie, selon un taux d’intégration élevé après la publication de la nouvelle loi sur l’investissement».
Intervenant à l’occasion du lancement du régime d’importation des chaînes de production rénovées et du régime d’exemption de droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée, le ministre de l’Industrie Zeghdar a expliqué que «tout est lié au système juridique, et qu’il y a eu des contacts avec plusieurs grandes entreprises, mais le système juridique n’était pas préparé», ajoutant qu’«aujourd’hui, avec la promulgation de la loi sur l’investissement, de grandes entreprises vont se lancer dans la fabrication de véhicules, des tracteurs et de bus, avec un taux d’intégration élevé».
Concernant le lancement de deux régimes d’importation des chaînes de production rénovées et du régime d’exemption de droits de douane et de la taxe sur la valeur ajoutée, Zeghdar a affirmé que «ces deux régimes s’inscrivent dans le cadre de la politique adoptée par le gouvernement visant à créer un environnement approprié et à mettre en place des incitations afin de développer, relancer et diversifier l’économie nationale», affirmant que «les objectifs fixés par le ministère de l’Industrie sont orientés vers le développement de l’industrie nationale, en soutenant et en accompagnant les entreprises afin d’améliorer leur compétitivité et ainsi augmenter le pourcentage de leur contribution au Produit intérieur brut (PIB) et limiter les importations».
Le ministre a déclaré que «le régime d’importation de lignes de production et des équipements remises à neuf est d’une grande importance pour le renforcement des capacités de production nationales et la relance et la diversification des activités industrielles en saisissant les opportunités offertes sur les marchés internationaux, notamment ceux touchés par la crise économique mondiale, qui a entraîné la fermeture d’usines et leur offre à la vente à des prix très attractifs».
Zeghdar a ajouté que «dans ce cadre, nous avons décidé de revoir le cadre juridique de ce système afin de simplifier et de faciliter les procédures. En plus de nous appuyer sur de nouveaux critères d’octroi d’une licence douanière basés sur des considérations pratiques», expliquant que «ce nouveau régime vise à protéger les intérêts de l’économie nationale et à assurer la compétitivité des entreprises».
Ce nouveau cadre légal, initié par le ministère de l’Industrie, s’articule autour de plusieurs grands axes, le plus important étant de donner la priorité à la rentabilité économique dans l’acquisition de lignes renouvelées, où les capacités réelles des lignes sont évaluées en déterminant la durée de vie utile minimale après le processus de renouvellement au lieu de la norme basée sur la période d’utilisation avant le renouvellement qui était en vigueur».