D’innombrables activités culturelles, dont des expositions de livres historiques, de photos anciennes ainsi que des projections de films en rapport avec la guerre de Libération nationale sont au menu du programme concocté par la ministère de la Culture et des Arts pour célébrer la Journée de l’étudiant, célébrée chaque année le 19 mai.
Ce jour historique du 19 mai 1956, où les étudiants algériens ont répondu à l’appel du Front de Libération nationale de rejoindre le maquis avec le slogan resté célèbre depuis : «Avec des diplômes, nous ne ferons pas de meilleurs cadavres».
Il faut mettre en exergue que le 19 mai 1956, les étudiants entrèrent en grève et décidèrent d’abandonner les bancs des universités et lycées pour rejoindre les rangs de la Révolution de Novembre 1954, apportant ainsi un soutien décisif à la lutte du peuple algérien pour s’émanciper du joug de la colonisation française qui, plus d’un siècle durant, a exploité de manière abjecte les richesses de l’Algérie et maintenu son peuple dans la pauvreté et l’ignorance.
Cet événement mémorable, célébré depuis comme étant la Journée nationale de l’étudiant, a contribué, dans une large mesure de par l’écho qu’il a suscité, à l’internationalisation de la cause algérienne.
Pour rappel, deux ans et demi après le déclenchement de la Guerre de libération nationale, l’Union générale des étudiants musulmans algériens (UGEMA) lança un appel à une grève illimitée des étudiants et lycéens, suivie par la grande majorité des étudiants algériens qui ont cessé d’assister au cours et boycotté les examens de fin d’année.
C’est ainsi qu’à l’occasion de la commémoration de cette journée historique, le ministère de la Culture et des Arts, en collaboration avec ses diverses institutions, organise des festivités en hommage aux sacrifices consentis par les élèves et les étudiants algériens qui avaient décidé de troquer leurs cartables contre les armes afin que l’Algérie puisse accéder à son indépendance après plus d’un siècle de colonisation aussi atroce qu’abjecte.
Parmi le lot de festivités que le ministère de la Culture a prévues, l’on peut citer le concours interclasses des différents paliers que le centre culturel Abdelouahab Selim de Tipasa organise depuis mardi.
A l’ouest du pays, précisément Oran, la salle de spectacles «Essaada» sera le théâtre d’événements culturels, telle l’exposition de photos anciennes de l’Algérie sous le joug colonial et des conférences sur le sacrifice des étudiants algériens et leur engagement à rejoindre les maquis du FLN avec comme seule finalité, l’indépendance du pays.
