Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a confirmé aujourd’hui que son secteur a mobilisé toutes ses capacités afin d’augmenter la production animale, afin de maintenir la stabilité des prix lors de la prochaine Aïd al-Adha.
Dans une déclaration à la presse, en marge de la première session du Conseil national de l’Union nationale des agriculteurs algériens, Henni a déclaré que « le marché reste libre et est régi par plusieurs facteurs qui influent sur les prix, mais le secteur a fait ses efforts pour atteindre l’abondance autant que possible et pour couvrir la demande d’une manière qui maintient la stabilité des prix».
La demande nationale de bétail pendant l’Aïd al-Adha est estimée à environ 4 millions de têtes, selon le ministre, qui a souligné que « les institutions publiques ne peuvent pas fournir toute cette quantité à elles seules, mais elles ont pris les mesures nécessaires pour augmenter l’offre dans le marché ».
S’exprimant à l’occasion, le nouveau SG de l’UNPA, Abdellatif Dilmi a insisté sur «le contact permanent » avec le Premier ministère et les secteurs de l’Intérieur, de l’Agriculture, des Ressources en eau, de l’Energie, de la Pêche et du Travail dans l’examen des questions d’intérêt pour l’agriculteur et l’éleveur.
« Cette coopération intervient pour faire prévaloir l’intérêt suprême du pays, et élever le niveau d’engagement des secrétaires nationaux au règlement des différents problèmes », a-t-il dit.
« La sécurité alimentaire et la sécurité nationale vont de paire, c’est pourquoi nous sommes appelés à œuvrer pour amorcer un avenir qui nous mette à l’abri de toute tractation », a-t-il souligné, saluant les efforts fournis par les agriculteurs durant la pandémie Covid-19.
Dilmi s’est engagé à la mise en place d’une politique stable contribuant au développement du secteur agricole à travers l’examen progressif de plusieurs dossiers, dont celui du foncier agricole.
L’UNPA œuvre avec le ministère dans le cadre des comités ad hoc, et des comités chargés de l’examen d’autres dossiers au renforcement de la concertation et de la recherche de solutions, a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Hicham Sofiane Salaouatchi a affirmé que « la réalisation de la sécurité alimentaire en matière de pêche était devenue une nécessité, notamment à la lumière des développements importants que le secteur a connus après avoir ouvert la voie à l’aquaculture en raison de l’augmentation de la demande ces dernières années ».
Il a relevé, par là même, l’impératif de développer l’aquaculture intégrée à l’agriculture, laquelle a connu un essor remarquable à Khenchela par exemple, à Djelfa et à Relizane, et a permis d’approvisionner le marché national en plusieurs types à des prix compétitifs.