L’icône de la Révolution algérienne, Djamila Bouhired, a gardé intacte son aura, que ce soit en Algérie ou dans les pays arabes. Celle qui a défié l’armée française par son courage et son sacrifice est encore plus adulée en Palestine, où le Festival du retour de Palestine, devant débuter dimanche dans sa sixième édition, lui a consacré un Prix spécial portant son nom et qui sera décerné au meilleur film traitant de la condition féminine.
Un hommage à la hauteur de l’immense apport de Djamila Bouhired au combat libérateur de l’Algérie face à la quatrième puissance mondiale de l’époque.
Selon les organisateurs qui ont eu la lumineuse idée de consacrer un Prix spécial à l’icône des combattantes, la bande de Ghaza en Palestine accueillera, au début de la semaine prochaine, la sixième session du Festival du retour, devant se dérouler deux jours durant, avec la particularité que cette manifestation culturelle coïncidera avec le 74e anniversaire de la Nakba (Désastre) palestinienne.
D’où le slogan révélateur de cette nouvelle édition : «En attendant le… retour». Toujours selon la même source émanant des organisateurs, l’instance organisatrice du festival a choisi l’Egypte comme invitée d’honneur.
Dans la même démarche, il faut également mettre en exergue que d’autres prix ont été créés lors des éditions précédentes, dont celui consacré au prisonnier Karim Younes pour le meilleur film consacré aux détenus.
Enfin, et comme il fallait s’y attendre, la direction du festival a justifié le choix du nom de Djamila Bouhired compte tenu de ses positions nationales honorables vis-à-vis de sa résistance face au colonialisme, et cette célébration est «une reconnaissance et une appréciation de la position ferme de l’Algérie envers la cause palestinienne», précisent les organisateurs.
Plus de 233 films de 38 pays participeront à cette sixième édition du festival, dont l’Algérie qui sera présente avec sept films.