Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a participé, aujourd’hui samedi, aux activités de la journée d’information sur la «Promotion du contenu local dans le cadre du projet Solar 1000 MW», organisée par le ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables en coordination avec les services de la wilaya de Laghouat et la participation du ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables et du ministre de l’Industrie.
Lors de son intervention, Arkab a souligné que «cette initiative est une contribution efficace des secteurs participant à cette journée médiatique pour mettre en œuvre le plan d’action du gouvernement dans son volet relatif au développement de l’intégration nationale en réalisant tous les équipements et pièces de rechange dans les énergies nouvelles et renouvelables à travers l’engagement national en encourageant les micro-entreprises et les start-up».
Le ministre de l’Energie a indiqué que «de nombreux pays ont lancé plusieurs programmes alternatifs, et l’Algérie a de forts potentiels avec les matières énergétiques renouvelables».
«C’est surtout l’énergie solaire qui doit être valorisée pour répondre à la demande croissante d’énergie conventionnelle», a-t-il expliqué.
Mohamed Arkab a souligné que «la wilaya de Laghouat est pionnière en la matière, car elle recèle les plus importantes sources d’énergies traditionnelles et renouvelables, et elle est capable d’accompagner les jeunes professionnels à développer des productions».
«Les pouvoirs publics s’efforcent également, ajoute le responsable, de faire du projet un succès, notamment avec la disponibilité de toutes les capacités», a-t-il précisé, notant que pour «le projet Solar 1000 MW, les pouvoirs publics attachent la plus grande importance à sa réussite, car c’est la première expérience dans ce domaine compte tenu de la disponibilité de tous les composants nécessaires à l’installation du photovoltaïque des centrales électriques, qui sont pour la plupart fabriqués localement, en plus des postes d’emploi qui peuvent être fournis, ainsi que d’augmenter la part des énergies propres dans le mix énergétique national».
A cette occasion, le ministre a appelé «les entreprises locales, qu’elles soient publiques ou privées, à participer activement à ce projet, d’autant plus que le cahier des charges oblige les investisseurs à adopter un pourcentage d’intégration des entreprises nationales, ce qui permettra d’encourager, promouvoir et renforcer du tissu industriel de l’Etat et la création d’opportunités d’emplois supplémentaires ainsi que l’élargissement de son portefeuille».
«Notre pays est en train de construire un nouveau modèle économique fondé sur la science et la connaissance, à travers lequel la transition énergétique affectera inévitablement cette tendance dans ses dimensions écologique et environnementale». Il a souligné que «la politique d’intégration nationale est une priorité des pouvoirs publics, et donc nous attendons de nos entreprises, publiques et privées, à redoubler d’efforts pour améliorer les capacités et l’efficacité de la production afin de mettre à niveau la production nationale et de réduire le volume des importations», a-t-il conclu.