Le ministre du Travail, Emploi et Sécurité sociale, Youcef Charfa, a révélé, lors d’une réunion nationale qu’il a présidée avec les directeurs d’emploi que plus d’un million d’allocation de chômage ont été versées depuis la mise en place de ce mécanisme en mars dernier, tout en soulignant, le recouvrement des cotisations de sécurité sociale qui ont été retardés en raison de la pandémie de Covid-19.
Le ministre a précisé que le nombre de bénéficiaires de cette allocation s’élevait à « plus d’un million 150 milles bénéficiaires», alors que 1.600.000 demandes pour bénéficier de l’allocation ont été enregistrées, et que depuis le 24 février dernier, «90% demandes a été prises en charge, et des dates ont été fixées pour leur réception».
D’après Charfa, le traitement des dossiers des demandeurs d’allocations chômage permet d’identifier le «stock professionnel» dont dispose l’Algérie et la manière de créer les postes, estimant que la «réussite» du processus nécessite «plus de travail à l’avenir afin d’obtenir une vision plus claire».
En ce qui concerne le dossier d’intégration, en particulier l’intégration professionnelle, le ministre du travail a ajouté: « Ce fut un engagement de notre part, jusqu’à ce qu’il a réussi à transformer le système à des postes finaux au niveau de la fonction publique. »
Pour lui, l’intégration des dispositifs de l’emploi dans un dispositif unifié et la recherche des mécanismes d’accompagnement demeure le pari du secteur dans le cadre du soutien aux petites et moyennes entreprises.
Dans le même contexte, il a évoqué ce qui a été réalisé dans le domaine de l’emploi à travers les wilayas du Sud, où il a appelé les directeurs à respecter les «méthodes transparentes et équitables» dans le traitement des dossiers, tout en soulignant l’approbation de toute demande d’un sujet étranger «ne peut être qu’après avoir mené l’enquête nécessaire.»
Concernant le sort des systèmes d’insertion professionnelle et sociale, le ministre a souligné la nécessité de réfléchir à la manière de «clôturer définitivement le dossier cette année au lieu de 2023».
Concernant le dispositif d’aide à l’insertion sociale, qui était sous la tutelle du ministère de la Solidarité nationale avant d’être rattaché au ministère du Travail dans le but d’éradiquer les emplois précaires, Charfa a indiqué que ce dispositif compte « 180 000 inscrits qui devaient être pleinement intégrés avant la fin de l’année, et il a été décidé de réduire ce délai en mettant en place un système visant à fournir des emplois.
Le ministre a également évoqué la relation du travailleur et de son employé, révélant que le secteur «sera soutenu par une nouvelle loi-cadre sur l’activité et la liberté syndicale, qui sera présentée prochainement au gouvernement».