Lors de sa participation à la journée d’information sur « Le projet Solar 1000MW », qui a été organisée, aujourd’hui, à Laghouat, le président de la CAPC, Mohamed Sami Agli, a présenté le contenu de la contribution à la stratégie nationale de transition énergétique que la CAPC a rendue publique déjà en 2021 comporte 41 propositions et actions à mener afin de réussir cette transition, devenue une nécessité pour l’Algérie et non seulement un choix, notamment face aux bouleversements que connait le monde en la matière.
Selon Agli, « ces propositions visent à réunir les conditions de réussite de la stratégie de transition énergétique en Algérie, et traduisent une intégration de la réflexion objective qui s’est développée à l’issue de la rencontre tenue le 1er mars 2021 sur le thème « L’institution dans le cadre de la mobilité de la transition énergétique ».
« Les 41 recommandations qui sont le fruit d’un travail collectif visant à la contribution de notre organisation à la stratégie nationale de transition énergétique, qui n’est plus seulement une opportunité, mais une nécessité », a-t-il précisé.
Ajoutant que « ces recommandations portent à la fois sur les énergies renouvelables et sur l’efficacité énergétique, deux aspects qui constituent la transition énergétique et contribuent à l’atteinte des trois grands objectifs du modèle énergétique adopté par le ministère de l’Énergie en application des engagements du président de la République, afin de faire réussir la transition énergétique, qui est devenue une nécessité stratégique pour l’avenir de notre économie dans le domaine de l’énergie, et qui sont : la sécurité énergétique par la diversification des sources d’énergie, les répercussions économiques, ce qui signifie des quantités supplémentaires de pétrole et de gaz exportables et des projets économiquement rentables. » Ainsi que « la protection de l’environnement, en limitant la propagation des gaz toxiques et en contribuant à la réduction du phénomène de réchauffement climatique ».
Le président de la CAPC a précisé que « les alternatives disponibles pour la réussite de cette transformation énergétique sont multiples, et c’est une opportunité pour tous les investisseurs des secteurs public, privé, national et international de réduire la consommation nationale de gaz à travers une production directe d’électricité à partir de l’énergie solaire (réduction de la consommation de gaz dans les centrales électriques) ».
« La récente crise entre la Russie et l’Ukraine souligne encore l’importance de choisir un modèle énergétique européen reposant, entre autres, sur l’importation d’hydrogène, notamment dans le cas de l’Allemagne qui se fixe des objectifs de 5 gigawatts d’électrolyseur d’ici 2030 et le double en 2040 », a-t-il souligné.
A la fin de son intervention, Agli a plaidé à la nécessité de développer les importations et à s’investir dans ce domaine.
Sami Agli a également affirmé que « le secteur privé est prêt à prendre des risques à condition de combler le vide juridique dans les aspects de la production et de la transmission de l’énergie solaire ».
« Ainsi, pour le projet de 1000 mégawatts, on s’attend à une forte demande des entrepreneurs pour mener à bien le projet, notamment dans le cas de l’octroi d’incitations, notamment en ce qui concerne l’exonération des redevances fiscales », a-t-il conclu.