Mohamed Sami Agli, le président de la Confédération algérienne du patronat(CAPC), a estimé que « la tendance vers l’Afrique dans le domaine des investissements et des projets économiques est une étape essentielle dans le cadre de la réalisation des objectifs généraux inscrits dans le domaine souhaité du développement économique», avant de préciser que «cela est possible à condition que l’ensemble des points qui ont jusqu’à présent été empêchés d’atteindre cet objectif soient reconsidérés ».
Poursuivant sa plaidoirie en faveur d’un climat propice pour les investissements entre les pays du continent noir, Sami Agli a ajouté : « La volonté politique existe pour permettre aux entreprises algériennes d’accéder aux marchés africains, mais il faut aller vite vers la traduction sur le terrain pour réaliser une percée économique en fonction des objectifs tracés par le gouvernement.»
Or, selon le président de la CAPC, les entreprises algériennes n’ont pas de succursales dans les pays africains. «Il est primordial pour l’Algérie d’installer des antennes pour les entreprises désireuses d’investir », fait-il remarquer avant de souligner « l’existence un grand potentiel d’investissement en Afrique et ce dans moult domaines ».
C’est pourquoi, ajoute le patron de la CAPC, « les opérateurs économiques attendent que ces démarches se concrétisent, dans un cadre juridique approprié pour libéraliser les initiatives nationales envers les pays du continent, ainsi que la région arabe ».