D’une grande sensibilité et douée d’une perception inouïe pour la poésie, Amina Mekahli est partie en silence rejoindre son Créateur dans la nuit de samedi à dimanche, à l’âge de 55 ans, des suites d’une longue maladie, selon des sources médiatiques.
Avec un parcours artistique des plus réussis, que ce soit en littérature, en poésie ou en production théâtrale, la défunte qui laisse derrière elle la famille des artistes éplorée, avait été lauréate du prix international de poésie Léopold Sédar Senghor en 2017 pour son poème “Je suis de vous”, en 2018 pour l’ensemble de son œuvre puis en 2019 pour son poème “Lèvres sans timbre” .
Jouissant d’une grande aura auprès de ses pairs, Amina Mekahli avait vu plusieurs de ses poèmes traduits et publiés dans de nombreuses langues.
ll faut savoir également que celle qui portait à bras-le-corps l’ambition de se faire une place au soleil dans le domaine littéraire avait publié son premier roman, “Le secret de la Girelle” en 2016, suivi de Nomade brûlant en 2017 et d’un recueil de nouvelles
Les éléphants ne meurent pas d’oubli en 2018. De don riche répertoire qui avait fait d’elle une référence en matière de publications, il faut également citer les textes du beau-livre “Tiaret, chevaux et légendes” illustré par les œuvres du photographe Nacer Ouadahi.
De plus, son recueil “Les petits cailloux du silence” a été traduit vers l’italien par le poétesse Cinzia Demi et publié en Italie en début d’année.
Tout ce florilège de consécrations a fait d’elle l’une des plus prolifiques poétesses de sa génération.
Selon ceux qui l’avaient connue et appréciée, Amina Mekahli avait encore beaucoup à donner à la poésie et à la littérature.