CorComme il fallait s’y attendre au vu des décisions prises par les hautes autorités de diversifier l’économie nationale et de sortir définitivement du statut de « mono-exportateur », l’Office national des statistiques a fait savoir que « la production industrielle publique a enregistré une hausse de 4,5% en 2021 ». Une augmentation qui s’explique, selon la même source, par « les améliorations appréciables » en comparaison avec l’année d’avant.
Plus concrètement, plusieurs axes de développement constituent le dénominateur commun de cette hausse de la production du secteur public, à savoir l’énergie, l’agroalimentaire, les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMMEE) et celui des mines et carrières, précise l’ONS dans sa dernière livraison.
Il faut savoir aussi que le secteur de l’énergie a enregistré une hausse de 8,2% en 2021 par rapport à l’année précédente qui s’est caractérisée par une baisse de 2,8% et que « le redressement de la production a été amorcé dès le deuxième trimestre de l’année avec un taux de 13% », indique la même source.
Pour ce qui est des hydrocarbures, force est d’admettre qu’« une nette performance a distingué les hydrocarbures qui ont affiché une croissance de 3,1% en 2021 par rapport à l’année écoulée qui a connu une baisse de 8,2%. Un relèvement de la production est observé, également, dès le deuxième trimestre avec une hausse de 3,2% », selon les chiffres fournis par l’ONS.
La même amélioration a été constatée dans la sphère de l’agroalimentaire, dès lors qu’un redressement appréciable a caractérisé ses industries dont la variation de la production est passée d’une baisse de 0,9% en 2020 à une hausse de plus de 15% en 2021. De plus, « cette amélioration a caractérisé les quatre trimestres de l’année, la plus prononcée ayant été enregistré durant le deuxième trimestre avec +24,3% », tient à faire savoir l’Organisme chargé des statistiques.
Par ailleurs, parmi les secteurs qui ont connu un recul de la production l’année dernière, les données de l’ONS relèvent, par ailleurs, que « le secteur le plus touché et celui des textiles, qui a enregistré une baisse de 11,5% ». Pour ce qui est des industries des matériaux de construction, celles-ci « ont vu leur croissance annuelle moyenne baisser de 9,4% », selon toujours la même source.