La crise du Covid est-elle terminée ? Si l’on en croit la levée des restrictions un peu partout dans le monde, elle semble s’éloigner. Si l’on se fie aux chiffres de l’épidémie, la prudence est de mise.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu’elle est entrain de suivre des dizaines d’infections avec deux nouvelles souches liées au mutant Omicron. L’organisation a déclaré qu’elle s’efforçait d’étudier les deux souches hautement transmissibles, afin de s’assurer qu’elles portent des symptômes plus graves et dangereux de coronavirus, par rapport aux quatre souches précédentes mutées à partir d’ « Omicron ».
D’autant plus que de nouveaux variants font leur apparition et suscitent une réelle inquiétude. Après avoir provoqué la 6eme vague, BA.2, sous-variant d’Omicron, en est le parfait exemple.
Désormais, ce sont les recombinants qui semblent inquiéter la communauté scientifique. Soit des variants issus de la recombinaison de deux variants. Ainsi est né Deltacron, hybride de Delta et Omicron. Où encore le variant XE, hybride de BA.1 et BA.2, jugé 10% plus contagieux que BA.2.
Or, deux nouveaux variants ont été détectés en Afrique du Sud et au Botswana, là où Omicron est né. Deux variants qui ont hérité des appellations BA.4 et BA.5. Le premier étant notamment une recombinaison Omicron-Omicron (BA.1 et BA.3).
Deux variants qui son désormais étroitement surveillés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Car les premières estimations font état d’un avantage de croissance de 63% pour BA.4 sur BA.2 et de 84% pour BA.5 sur BA.2. De nouvelles souches qui pourraient être d’autant plus contagieuses.
Mais aussi plus pathogènes avec des mutations qui mettent en alerte l’OMS. L’institution affirme d’ailleurs avoir commencé à suivre ces variants “pour leurs mutations additionnelles qui méritent d’être étudiées plus en profondeur pour comprendre jusqu’à quel point ils peuvent échapper au système immunitaire”.
Une petite douzaine de cas ont été reportés sur la base internationale de données GISAID. L’Agence de Sécurité Sanitaire du Royaume-Uni (UKHSA) affirme que BA.4 a été détecté au Danemark, en Ecosse et en Angleterre.
Pour l’heure, BA.5 n’a été recensé qu’en Afrique du Sud et au Botswana.