Le pétrole algérien vient de passer un nouveau cap, en enregistrant un nouveau record. En effet, le pétrole Sahara Blend a augmenté de 1,48 %, portant le prix à 110,65 dollars.
Les dernières données des échanges pétroliers sur le site spécialisé wall-press font état d’une augmentation de 1,48 % de prix de pétrole algérien Sahara Blend, donc une augmentation de 2,11 dollars, et un prix ayant atteint 110,65 dollars.
Rappelons que le Sahara Blend a enregistré des pertes hebdomadaires, la semaine dernière, après que le prix du baril de pétrole algérien a chuté d’environ 5 dollars lors de la dernière séance de vendredi.
Les prix du pétrole repartent à la hausse
Les prix du pétrole ont augmenté dans les échanges de mardi, parallèlement aux plans des Etats-Unis et de l’Europe visant à imposer de nouvelles sanctions pour la Russie. Les nouvelles mesures occidentales ont fait craindre une diminution de l’approvisionnement mondial, les pourparlers sur le nucléaire iranien vacillant. A 07h52 GMT (10h52 Makkah Al Mukarramah), les prix à terme du Brent – livraison juin 2022 – ont augmenté de 1,02%, enregistrant 108,63 dollars le baril.
Le prix des contrats à terme sur le brut West Texas Intermediate – pour livraison en mai – a augmenté d’environ 1,07%, pour atteindre 104,38 dollars le baril.
Un haut responsable iranien a déclaré que la capacité de production de pétrole du pays était revenue au même niveau qu’avant la réimposition des sanctions en 2018, à la suite du retrait de Washington de l’accord nucléaire. «La production de pétrole a atteint les chiffres d’avant les sanctions, malgré les pressions économiques», a déclaré l’agence de presse officielle IRNA, citant Mohsen Khojasteh Mehr, P-DG de la National Iranian Oil Company.
L’Iran est actuellement engagé dans des négociations avec les grandes puissances pour relancer l’accord nucléaire de 2015, qui devrait amener à un assouplissement des sanctions pour reprendre les exportations de pétrole en échange de restrictions sur son programme nucléaire.
Les Etats-Unis, pendant le mandat du président Donald Trump, se sont retirés en 2018 de l’accord et ont réimposé de sévères sanctions à Téhéran, qui a répondu l’année suivante en abandonnant progressivement ses obligations au titre de l’accord.