A côté de la profusion de livres exposés, la 25e édition du Salon international du livre d’Alger (SILA) fait dans la nouveauté avec l’introduction, pour la première fois, d’activités de calligraphie, de décoration et de miniature qui n’ont pas manqué d’attirer la foule des grands jours.
L’initiative, initiée par le Club algérien de la calligraphie et de la miniature, pour mettre en lumière ces arts ancestraux, a permis aux visiteurs de se faire une idée sur le grand talent des artistes algériens de classe mondiale, tels que Mohamed Safar, élève du doyen des calligraphes algériens, Cheikh Mohamed Bensaïdi.
Le talentueux calligraphe Moulay Abderahim a affirmé que le but de cette participation est de «rapprocher les calligraphes et décorateurs des éditeurs et aussi de faire découvrir ce que le Club, fondé en 2020, produit comme merveilles».
Par ailleurs, selon le même intervenant, le Club, à travers cette initiative, invite les calligraphes de différentes wilayas du pays de présenter au public les divers ateliers d’écriture». Aussi, les organisateurs de cette 25e édition du SILA ont mis en place une grande tente au niveau de la grande place attenante à l’entrée du pavillon central, où les livres peuvent être échangés.
Le visiteur peut apporter un livre usagé et l’échanger contre un des livres exposés de son choix. Une manière d’encourager la lecture.
L’initiative a été bien accueillie par les visiteurs qui sont venus nombreux sur les lieux, en particulier les jeunes, dont la majorité sont étudiants.
Un des animateurs de ce pavillon a déclaré que «le but de cette manifestation initiée par la direction de l’exposition est d’encourager la lecture et également pour créer une communication entre les lecteurs», a-t-il indiqué avant d’ajouter : «Cette idée est également venue pour attirer le lecteur, en particulier les jeunes, vers le livre en papier et de réduire la tyrannie des réseaux sociaux qui ont créé d’autres modes de consommer la culture».
En ce qui concerne le genre de livres les plus de demandés, l’exposant a déclaré : «Le roman est le plus demandé à côté des livres académiques et scolaires».
Pour rappel, les activités de la 25e édition du Salon international du livre d’Alger se poursuivront jusqu’au 1er avril, avec un programme culturel et intellectuel qui comprend des rencontres et des séminaires, ainsi que des séances de vente-dédicace au niveau des différents stands des maisons d’édition participantes.