Au milieu de l’escalade du conflit entre Moscou et Washington au sujet de l’opération militaire russe en Ukraine, l’un des alliés les plus proches du président russe Vladimir Poutine a lancé une attaque féroce contre les Etats-Unis.
Dmitri Medvedev, le chef adjoint du Conseil de sécurité russe, a déclaré sur Telegram aujourd’hui, mercredi, que les Etats-Unis visent à humilier et à diviser son pays afin de le détruire à la fin, mais il a juré que les Russes ne permettront jamais cela. Il a également ajouté que les Etats-Unis s’étaient donné pour mission de détruire la Russie.
Medvedev, qui a été président de 2008 à 2012, a également vu que si un tel plan américain était réalisé, ses conséquences seraient catastrophiques pour le monde, selon Reuters.
En outre, il a souligné que les Etats-Unis ne se soucient guère du sort des autres pays et a mené des guerres sans signification.
Il est à noter que l’ancien président avait également accusé la semaine dernière Washington d’attiser un état de terreur contre son pays de manière «dégoûtante», afin de tenter de le mettre à genoux.
Il a également souligné à l’époque que la Russie était capable de mettre tous ses ennemis hors d’état de lui nuire.
Moscou n’a cessé de répéter, depuis le début de son opération militaire en Ukraine, qu’elle faisait l’objet d’une campagne politisée, notamment après la mobilisation des pays occidentaux et leur unification en faveur de Kiev.
Depuis le 24 février dernier, les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, se sont préparés à soutenir l’Ukraine contre Moscou, en l’armant abondamment, et en lui assurant aides financières et humanitaires.
L’administration américaine et d’autres pays européens ont également annoncé un vaste et douloureux ensemble de sanctions contre les Russes, touchant de nombreux secteurs et dépassant les 5000 sanctions.
Ces sanctions visent également des centaines d’hommes d’affaires et d’oligarques, ainsi que des politiciens, dirigés par Poutine et son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, ainsi que le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.