Le président de l’Assemblée populaire nationale, Ibrahim Boughali, a réitéré, ce lundi, l’étonnement de l’Algérie face au changement de position du Royaume d’Espagne sur la question du Sahara Occidental, inscrite aux Nations unies comme une question de décolonisation.
Dans un discours qu’il a prononcé, à l’ouverture de la séance plénière, consacrée à l’examen du projet de loi le fixant l’organisation, la composition et les attributions de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, a appelé les parlementaires espagnols à exprimer leur refus de modifier la position officielle de leur pays, envers la cause sahraouie, en soutien à une cause juste et en défense d’un peuple occupé.
Le président de la chambre basse du parlement a estimé que le troc des droits inaliénables du peuple sahraoui contre des intérêts provisoires et la soumission à un chantage ignoble, « non seulement sape les efforts qui sont encore déployés pour donner au peuple sahraoui ses droits légitimes, mais il expose également toute la région à une spirale de tensions ».