Le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, le Dr Faouzi Derrar, a révélé que le nouveau coronavirus a considérablement diminué en Algérie depuis janvier dernier, d’où, dit-il, le taux d’infection quotidien a baissé à moins de 20 cas par jour.
Derrar, qui s’exprimait ce dimanche sur les ondes de la Chaîne II de la Radio nationale, a souligné que la force du virus continue de baisser, ce qui explique, selon lui, que le nombre des personnes actuellement infectées dans les hôpitaux a baissé à moins de 200 cas par rapport à la quatrième vague de l’été dernier, et que celui des patients hospitalisés a dépassé les 16 000.
Le directeur général de l’IPA a affirmé, dans ce sens, que la situation épidémiologique en Algérie est «rassurante», mais qu’en revanche, «il faut être très prudent car le virus n’a pas complètement disparu».
Se référant aux rapports et estimations publiés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Faouzi Derrar a déclaré qu’«il n’est pas exclu que le pays connaisse de nouvelles vagues dans le futur, mais elles seront bénignes», citant, à titre d’exemple, le retour du virus dans toute la Chine et un certain nombre de pays européens, dont l’Allemagne et la France.
L’invité de la radio a appelé, dans ce cadre, la nécessité de poursuivre les opérations de vaccination, en particulier pour les catégories d’âge vulnérables, soulignant que «le taux national actuel de vaccination est d’environ 32%».
Il a précisé que ce taux de vaccination actuel demeure loin de l’objectif souhaité pour atteindre l’immunité collective, à savoir un taux de 60%. Il a reconnu qu’il existe une réticence à se faire vacciner, en particulier dans les grandes villes, ce qui réduit l’efficacité du système national de prévention contre le coronavirus.