Le monde artistique algérien et tous les férus de cinéma ont été profondément affligés par la perte subite du grand réalisateur de cinéma algérien, qui a su s’imposer par ses productions remarquables sur les planches et à la télévision. Yahia Deboub, l’un des meilleurs réalisateurs de cinéma et de la télévision algérienne vient de tirer sa révérence, laissant derrière lui une filmographie aussi riche que diversifiée, avec des productions ponctuées de chefs-d’œuvre. Très peiné d’apprendre la nouvelle de sa disparition, le directeur général du Cinéma et de l’audiovisuel (CNCA), Mourad Chouihi, et l’ensemble de la profession s’inclinent devant sa mémoire, assurant sa famille de leur soutien le plus indéfectible et prient Dieu le tout puissant de l’accueillir en son vaste paradis.
Né en 1940 en Algérie, Yahia Deboub fait des études cinématographiques à l’INC, l’école de cinéma de Ben Aknoun, et étudie la sociologie à Alger. Son premier long métrage, réalisé en 1991, ne sort qu’en 1997. Longs métrages : La Vieille dame et l’enfant (1997), Les Résistants (1997).