Le ministre de l’Enseignement et de la Formation professionnels, Yacine Merabi a révélé que deux conventions ont été signées entre son département et avec l’Association Nationale pour la Promotion et l’Intégration Sociale et l’Académie Nationale pour la Sécurité Routière, afin de renforcer les axes de partenariat dans divers domaines, notamment l’accompagnement de ces groupes dans la vie sociale.
Le ministère à adopté, selon le ministre, une politique d’insertion sociale et professionnelle, réalisant l’indépendance sociale et économique, en garantissant le « droit à la formation ».
Dans une allocution prononcée, lors de la célébration de la journée nationale des personnes défavorisées, le ministre a indiqué que « son secteur a consacré un programme de formation adapté au profit de cette catégorie de la société, et des procédures particulières pour lui donner la priorité pour rejoindre les formations disponibles, en plus de l’octroi d’une licence pour réduire le niveau académique d’un an, afin de leur permettre de rejoindre les spécialités des premier, deuxième et troisième niveaux, mais aussi, la priorité à cette catégorie pour bénéficier d’une résidence interne ».
Merabi a fait état de 1625 personnes défavorisées intégrées dans la formation professionnelle pour l’année 2021, dont 579 femmes. « Nous constatons 481 formés, dont 134 femmes au niveau des cinq centres spécialisés dans l’enseignement et la formation professionnels dédiés aux personnes handicapées physiquement ».
« En plus des cinq centres situés dans les wilayas: d’Alger, Laghouat, Skikda, Boumerdes et Relizane, deux autres centres spécialisés, dans les wilayas de Touggourt et de Beni Abbes ont été crées, pour prendre en charge cette catégorie au niveau des wilayas du sud », a-t-il ajouté.
Le ministre a lancé un appel, aux opérateurs économiques et artisans, à être des partenaires efficaces pour accueillir les professionnels des personnes défavorisées et les placer dans un véritable environnement professionnel, au niveau de leurs établissements, afin « de leur permettre d’acquérir des connaissances et une expérience professionnelle ».
Le premier responsable du secteur de l’enseignement et de la formation professionnels a annoncé le lancement d’un programme formatif pour la catégorie aveugle, relatif à la spécialité « assistant de communication » au niveau de technicien supérieur, afin de permettre à cette catégorie de développer ses compétences communicatives, qui se limitaient au téléphone, à être capable d’effectuer l’opération de communication par l’informatique.
Selon lui, ceci va leur ouvrir la porte d’entrée dans le monde de l’administration et contribue à réduire le chômage parmi ces personnes.