Le président de l’Assemblée populaire nationale, Ibrahim Boughali, a annoncé que « l’Algérie a été choisie pour abriter la 17e session de la Conférence de l’Union des assemblées des états membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) ».
Boughali a déclaré dans son discours lors de la clôture des travaux de la 47e réunion du Comité exécutif, tenus au CIC Abdellatif Rahal « je note avec fierté que l’Algérie a été choisie à l’unanimité pour abriter la 17e Conférence de l’Union des Conseils des Etats membres de l’Organisation de la Coopération Islamique OCI ».
Boughali a également souligné dans son allocution que « Algérie mobilisera tous les moyens afin que l’événement soit particulier et s’érige en un jalon supplémentaire porté à l’action de l’Organisation dans l’objectif de faire valoir davantage l’Islam et promouvoir la coopération entre les pays membres, en application des préceptes de notre religion ».
En outre, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), a affirmé qu’ « il était temps de créer un mécanisme complémentaire par le Secrétariat général de l’Union parlementaire des Etats membres de l`Organisation de la coopération islamique (UP-OCI) pour répondre aux actes immoraux portant atteinte à la religion musulmane».
« Il est temps de créer un mécanisme complémentaire par le Secrétariat général de l’UPCI pour répondre aux actes immoraux portant atteinte à la religion musulmane», a-t-il souligné.
Le président de l’APN a salué «les efforts déployés par toutes les délégations ayant pris part à la rencontre d’Alger pour sa réussite et son enrichissement », souhaitant que «les délégations se réunissent à nouveau lors de la 17e session de l’UP-OCI prévue prochainement à Alger ».
Le président de l’APN a souligné que les délégations participantes ont pu, dans un climat empreint de coopération et de confiance mutuelle, réaffirmer «les positions des Etats membres vis-à-vis des questions centrales qui intéressent la Nation musulmane, à leur tête la cause palestinienne » au sujet de laquelle, il a affirmé que «nous ne serons rassurés qu’en rendant justice aux frères Palestiniens, à travers la création de leur Etat indépendant ».
Ajoutant que « lors de cette rencontre, le terrorisme exécrable a été dénoncé de nouveau, tout en soulignant la nécessité d’assécher ses sources et combattre l’économie criminelle », il a affirmé que « les participants ont abouti à une seule lecture vis-à-vis de plusieurs questions que connaît la scène arabe et qui intéressent la Nation musulmane, sa sécurité et sa stabilité ».
A cet égard, Boughali a relevé que les participants ont convenu d’ «approfondir les liens de coopération et de solidarité et d’intensifier la concertation, en vue de préserver les intérêts vitaux de la Nation musulmane dans le contexte des développements dangereux survenus sur la scène internationale ».
Le président de l’APN a, enfin, indiqué que la Déclaration d’Alger « a concrétisé l’unité des positions et des aspirations de l’action collective commune », donnant un rendez-vous pour la prochaine rencontre en Algérie, dans le but de poursuivre « la démarche noble, au mieux des intérêts de la Nations musulmane ».
Les participants à cette rencontre ont mis l’accent sur « la nécessité d’unifier la nation musulmane, à travers le respect mutuel et la non ingérence dans les affaires internes de tout Etat au mieux des intérêts de la Nation, en rejetant la politique de deux poids deux mesures et les accusations injustes et allégations fallacieuses à l’égard de notre religion ».
Dans le même contexte, ils ont appelé les factions palestiniennes à « mettre de côté leurs divergences et à intensifier et poursuivre leurs efforts ensemble pour affronter les politiques et les pratiques illégales de l’entité sioniste, y compris la judaïsation d’Al-Quds Al-Sharif ».
À cet égard, la déclaration appelle à la cessation immédiate de toutes les violations sionistes du droit international et à la fin immédiate du siège imposé à la bande de Ghaza et à toutes les activités de colonisation et à la poursuite de l’oppression des civils palestiniens, tout en soulignant « la centralité de la Palestine cause à la nation islamique et le soutien inconditionnel et le soutien au peuple palestinien pour restaurer ses droits inaliénables, légitimes et inaliénables.
En outre, les représentants des parlements des États membres réunis au Centre international de conférences ont recommandé la nécessité «d’introduire les enseignements tolérants de la religion islamique et de combattre l’idéologie et l’idéologie du terrorisme, l’extrémisme violent et le fanatisme religieux, et la nécessité de face à la propagation de l’islamophobie et des organisations extrémistes et terroristes », tout en appelant à «activer le rôle de la culture et de l’identité pour favoriser l’action commune en mettant en place un projet culturel qui travaille à faire revivre les valeurs islamiques ».
Dans ce contexte, les États membres ont apprécié l’expérience algérienne «pionnière » dans la lutte contre le terrorisme et l’élimination du radicalisme en adoptant une «approche globale fondée sur la réconciliation nationale, le développement, la démocratie participative et la consolidation de l’État de droit et de la justice sociale ».
Les participons ont notamment appelé à prêter attention à la question des déplacés et des réfugiés conformément à des mécanismes qui s’attaquent aux véritables causes de ce phénomène en éliminant ses causes » et à prendre « une action proactive et préventive, qui installe les déplacés et les réfugiés dans leurs pays et préserve leur vie et leur dignité ».
Dans ce contexte, les États membres ont affirmé leur soutien aux efforts déployés pour parvenir à une solution politique globale à la crise yéménite, tout en appelant les parties libyennes à poursuivre les efforts déployés pour parvenir à la cristallisation d’une solution politique consensuelle libyo-libyenne.