Les travaux de la 47e réunion du comité exécutif de l’Union des assemblées des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) ont débuté ce dimanche au Centre international des conférences (CIC) «Abdelatif Rehal» à Alger.
Les travaux de la réunion qu’abrite le Parlement algérien avec ses deux Chambres, sous la présidence de Brahim Boughali, président de l’Assemblée populaire nationale (APN), portent sur «les questions d’actualité intéressant le monde musulman et d’autres questions organisationnelles liées notamment à la tenue de la 17e session de l’Union de la Ligue arabe. Lors de l’ouverture des travaux, le président de l’APN, Ibrahim Boughali, a déclaré dans son allocution que la réunion du comité exécutif de l’Union des assemblées des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) se tient au moment où la scène internationale connaît des défis que les membres doivent s’unir pour être à leur niveau. Evoquant la cause palestinienne, M. Boughali a souligné que «ce à quoi le peuple palestinien sans défense est exposé est le premier défi auquel nous sommes confrontés, et nous devons renouveler notre soutien au peuple palestinien», a-t-il signifié. Le président de l’APN a poursuivi en expliquant que «l’initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de rassembler les factions palestiniennes en Algérie s’inscrit dans le cadre de la réunification et vise à atteindre un consensus national palestinien». D’autre part, M. Boughali a souligné que «la situation au Yémen, en Libye et au Sahara occidental est un sujet de préoccupation constante en raison de la menace qu’ils représentent pour la stabilité et la sécurité». En outre, face au terrorisme et au crime organisé qui sont utilisés pour déformer les valeurs de l’Islam, en utilisant les technologies modernes, M. Boughali a appelé les universitaires et les spécialistes à les combattre systématiquement». Le président de l’APN a rappelé les positions immuables de l’Algérie quant à la cause palestinienne. Cette dernière constitue, notamment en raison des exactions que subit le peuple palestinien, un défi majeur. M. Boughali a également fait référence aux autres zones de tension qui minent le monde musulman. Il a cité les situations au Yémen, en Libye, au Sahara occidental et au Sahel «qui menacent la paix et la stabilité». Revenant sur l’impact du coronavirus sur la population algérienne, M. Boughali a appelé à la réforme du système de santé pour faire face à tout choc éventuel, et a exhorté à faire face aux graves effets sur les économies des pays en tant que conséquence de cette épidémie afin de les ranimer. En ce qui concerne les changements climatiques, l’intervenant a souligné qu’«il s’agit d’un phénomène à dimension sécuritaire, économique et sociale et susceptible de devenir plus virulent à l’avenir. Sur cette base, le président du Parlement a appelé à l’élaboration de mesures pratiques des politiques de défense des droits des pays islamiques au niveau international parce que, selon lui, ce sont les moins polluantes. Enfin, il est revenu sur l’accomplissement de l’édification institutionnelle en Algérie. «L’Algérie nouvelle, sous l’égide du président Abdelmadjid Tebboune, a achevé d’édifier ses institutions en réponse aux revendications du peuple», a-t-il fait remarquer. Au terme des travaux de cette rencontre, les participants adopteront la «Déclaration d’Alger» sur «les positions de l’Union des assemblées des pays membres de l’OCI concernant les questions importantes pour l’avenir de la nation musulmane». Ont pris part à cette réunion de deux jours (13 et 14 mars), 12 membres élus représentant l’Algérie, l’Arabie Saoudite, le Liban et le Sultanat d’Oman (pour le groupe arabe), l’Iran, le Bangladesh, la Malaisie et l’Indonésie (pour le groupe asiatique), la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mozambique et le Cameroun (pour le groupe africain) et la Turquie.