Le président-directeur général du groupe public services portuaires (Serport), Djelloul Achour, a affirmé , hier, que son institution a mis en place des plateformes numérique pour stimuler les opérations d’exportation, notamment de matières agricoles et de produits textiles industriels, et pour faciliter le traitement des marchandises au niveau du port.
Dans un entretien accordé à l’APS, Djelloul Achour, a précisé que ” Serport” fourni des moyens électroniques afin de faciliter les opérations de transit et d’améliorer le suivi des voies ou la transparence concernant la logistique portuaire.
Celle-ci est liée à la plateforme du “Système Communautaire des Ports Algériens”, qui est un “moyen d’échange électronique afin d’éviter les anciens pratiques et le déplacement”.
Issue des instructions des pouvoirs publics relatives à la digitalisation des opérations administratives, cette plateforme se veut également un moyen de prendre en charge, en amont, pendant et en aval, la marchandise transitée par les ports.
La plateforme, qui couvre tous les ports du pays, vise à améliorer l’efficacité et la logistique portuaire dans le domaine de l’information sur la logistique d’approvisionnement, de résidence et de transfert, comme l’a souligné M. Achour.
Le groupe public a également crée deux autres plateforme électroniques en pôle au niveau des ports de Djen Djen à Jijel et Oran.
Dans le même contexte, le président-directeur général du groupe public services portuaires (Serport) a indiqué que “ces plateformes contribueraient à augmenter les capacités du port et ses parts de marché internationales.”
Il permet également le traitement des marchandises via des navires longue distance, ce que le groupe ” Serport” incarnera avec le Complexe de Transport Maritime (GATMA).
Le responsable du goupe a également indiqué : “Nous allons également augmenter nos capacités de transport et établir de nouvelles institutions maritimes afin de rechercher des marchandises non seulement dans l’espace local, mais également au niveau international”.
Abordant le transport maritime de passagers, le président-directeur général de Sarbour a confirmé qu’il existe un “déficit” dans ce domaine, rappelant que de nouvelles gares maritimes ont été implantées à Alger, Béjaïa, Annaba et Oran.
A cet égard, il a précisé que le Serport vise à augmenter l’offre et le nombre d’établissements en établissant de nouvelles lignes maritimes au départ de Barcelone, qui comprendront les ports d’Oran, Béjaïa, Alger, Skikda et Annaba, et à réduire les difficultés. liés au transport de passagers.
Quant aux difficultés liées à la réhabilitation des installations algériennes, le groupe ” Serport” s’est engagé à se doter des moyens de dragage , ajoute le P-dg .
« Nous avons l’intention, à partir de 2021-2022, de mettre en place trois dragages ateliers à l’est, au centre et à l’ouest, à l’instar des ports d’Algérie, de Skikda et d’Arzew (Oran) afin de réhabiliter les capacités d’accueil des navires au niveau portuaire, que ce soit pour les installations de commerce ou les structures de pêche”, a-t-il précisé.
D’autre part, il a également mentionné que le groupe a enregistré au cours de l’année 2021 au niveau des ports du pays un mouvement total de plus de 115 millions de tonnes, dont une partie des hydrocarbures.
Quant au mouvement d’exportation, il a enregistré plus de 6 millions de tonnes, y compris le clinker et le ciment, lors de sa traversée vers l’étranger par les ports de Djen Djen, Skikda, Annaba et Oran, selon le même responsable.