Pour l’ensemble de son oeuvre en faveur de la poésie arabe, le regretté poète algérien, Mohamed Lakhdar Essaihi a eu les faveurs de l’ALESCO pour être honoré , en compagnie de deux autres poètes arabes à l’occasion de la Journée de la poésie arabe devant avoir lieu 23 mars, selon un communiqué de l’auguste institution culturelle nationale qui ne ménage aucun effort pour rendre hommage à tous ceux qui ont porté la voix de l’Algérie dans le concert des Nations
Selon la même source, le directeur général de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et la science (ALECSO) a approuvé la nomination de ce grand poète algérien, suite à la proposition formulée par le ministère de la Culture et des Arts.
Cette annonce intervient, selon le ministère, en application de la décision rendue par la Conférence des ministres responsables des affaires culturelles du monde arabe, lors de sa 22e session à Dubaï, aux Emirats arabes unis, en décembre 2021.
Le communiqué indique que les poètes choisis par l’ALECSO pour cet événement culturel sont : feu Mohamed Lakhdar Essaïhi, la poétesse koweïtienne Souad Al-Sabah, et enfin le regretté poète jordanien Mustapha Wahbi Al-Tal, symbole de la culture arabe pour l’année 2022. Le choix de ce grand poète qui a marqué de son empreinte la poésie contemporaine du pays et du monde arabe, est non seulement une marque de respect et de considération pour tout ce qu’il avait apporté, de son vivant, à la sphère poétique arabe, mais également pour son engagement pour les causes justes et son apport inestimable à l’éducation de manière générale.
Mohamed Lakhdar Essaïhi est né en 1918 à El Alia, (région de H’djira) dans la wilaya de Ouargla (sud algérien). Il apprendra le Saint Coran très jeune dans son village natal, avant de se rendre à Guerara en 1934 pour devenir le disciple du Cheikh Bayoudh.
En 1934, il rejoint la Mosquée d’Al Zitouna à Tunis. Poursuivi par les autorités coloniales en Tunisie pour son soutien au mouvement nationaliste tunisien, il regagne son pays natal en 1939 où il a été assigné à résidence.
Rentré à Alger en 1952, a il travaillé à la Radio avant et après l’indépendance avant de rejoindre l’Union des écrivains algériens. Mohamed Lakhdar Essaïhi est décédé le 11 juillet 2005 suite à une longue maladie, léguant un riche répertoire poétique, notamment classique et plusieurs recueils.