Comment entrevoir les difficultés que les jeunes entrepreneures pourraient rencontrer en ôtant l’ensemble des écueils, notamment ceux administratifs afin de leur permettre d’exprimer leur potentiel, est l’objet de la quatrième séance de travail du Comité de garantie, composé de représentants du Fonds commun de garantie et de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE), chargé d’étudier ces dossiers.
Il est vrai que les possibilités pour les jeunes porteurs de projets de lancer leurs propres entreprises sont concrètes et soutenues par le ministère de tutelle, mais certains d’entre eux appréhendent certaines potentielles difficultés. « Nous avons besoin de financement pour concrétiser nos projets, mais nous avons aussi besoin d’être encadrés sur l’aspect technique pour pouvoir finaliser nos innovations et permettre leur commercialisation », avait déclaré, la semaine dernière, le représentant du club CELEC de la Faculté d’électronique de l’Université Houari-Boumediène de Bab Ezzouar.
Raisons pour lesquelles l’ANADE, dans le cadre de sa nouvelle stratégie et dans la mise en œuvre des axes retenus pour ressusciter l’appareil, ainsi que pour prendre en charge les micro-entreprises en difficulté en compensant leurs dettes via le Fonds de garantie pour assurer les risques des prêts accordés aux jeunes entrepreneurs ou pour rétablir leur activité selon les cas.
A l’issue de la réunion, il s’est avéré que 527 dossiers déposés par les représentants des banques auprès de la wilaya de Batna ont été étudiés. Parmi eux, 4 dossiers ont été acceptés à titre d’indemnisation, s’élevant à plus de 9,8 millions de dinars, 510 ont été reportés car les micro-entreprises sont en état d’inactivité, afin de les réétudier et de leur apporter l’accompagnement nécessaire par l’agence en rééchelonnant ses dettes ou en lui accordant des plans de charge pour relancer son activité dans le cadre des accords signés avec les différents partenaires.
Il est utile de savoir qu’après la création du ministère délégué chargé de l’Economie de la connaissance et des start-ups, avec son corollaire la mise en place d’un cadre juridique définissant le statut d’une start-up et les avantages accordés à ce type d’entreprises, la création de ce fonds entre dans le cadre de la volonté de l’Etat d’accompagner l’émergence de champions nationaux de l’économie, ont relevé les participants.