Le directeur des start-up et structures d’appui au ministère chargé de l’Economie du savoir et des Entreprises émergentes, Noureddine Ouaddahi, a indiqué, dimanche, à l’occasion de son passage sur les ondes de la Radio nationale, que plus de 750 entreprises innovantes ont reçu le label «Innovation», ajoutant que les managers de 70 d’entre elles ont réussi à convaincre le Fonds national d’investissement à financer leurs activités.
Parmi ces entreprises vouées à tout ce qui est écosystème, figurent «38 incubateurs d’entreprises», considérant cette avancée «comme une vraie percée». Le même intervenant chargé au niveau du ministère de promouvoir les start-up et leur intégration dans la sphère économique a ajouté : «Nous avons maintenant une carte en main et nous pouvons connaître les lacunes et les forces de cette branche d’entreprises à travers le pays».
A propos du Comité national d’attribution des labels, M. Ouaddahi a souligné son importance tout en indiquant qu’«il constitue la première assise de l’écosystème qui nous a permis de dresser une carte en constante évolution».
Évoquant avec force détails le comité en question, l’invité de la radio a indiqué : «Ce comité fonctionne d’une manière numérique différente de ce qu’il était auparavant. Son assortiment a également été amélioré en y ajoutant le secteur de l’industrie pharmaceutique et en recherchant l’assistance d’experts en nouvelles technologies et d’employeurs expérimentés».
Quant aux deux derniers points, ajoute le conférencier, il s’agit «d’encourager les titulaires de brevets et de doctorats qui ont l’esprit d’entreprendre et de les encourager à créer leurs propres entreprises», a-t-il affirmé.
Et de rappeler que depuis la création de ce créneau porteur, «l’activité de la plupart des entreprises émergentes est concentrée dans le secteur des services électroniques, en particulier dans le domaine de l’enseignement à distance, ainsi que dans les secteurs de la logistique et de l’électronique», a-t-il regretté avant de mettre en exergue le fait selon lequel «sur les 750 entreprises qui ont obtenu le label, il y a 38 incubateurs et environ 70 de ces entreprises traitent, côté financement, avec la Fonds pour les start-up».
Ce qui, sur le plan du bilan, revêt tous les aspects de la réussite non seulement dans la dynamique de création de start-up, mais surtout pour leur apport à l’économie du pays qui en a grandement besoin.
En termes de projection, Noureddine Ouaddahi n’a pas éludé la question fondamentale qui consiste à tisser des liens avec d’autres entreprises. En effet, selon lui, «le ministère cherche, à travers plusieurs organismes et canaux, tels que le ministère des Affaires étrangères et des forums internationaux, à introduire le nouvel écosystème qui se met en place dans notre pays afin de persuader les fonds d’investissement mondiaux d’investir dans le secteur dans notre pays», ce qui est fondamentalement le but recherché par les hautes autorités du pays.