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A l’approche du mois du mois de Ramadhan,  la mercuriale flambe!  

Ferhat Zafane by Ferhat Zafane
mars 2, 2022
in Interview / Reportage
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La mercuriale des prix des légumes et fruits, au niveau de la capitale, a de quoi dissuader  les plus téméraires des consommateurs, en témoigne une virée effectuée, au marché Reda-Houhou du Centre- Ville.

Si la hausse inquiétante et vertigineuse des prix des produits de ces denrées alimentaires provoque l’inquiétude des ménages quant à  leur incapacité à faire face, d’aucuns se demandent ce qu’il en adviendra pour garnir la table du mois de Ramadhan.

En effet, ce marché connu pour être le récipiendaire des petites bourses  était presque désert, alors qu’il recevait femmes et hommes soucieux de trouver de quoi remplir leurs couffins. Et pour cause ! Des prix inaccessibles, pour tous les produits en fruits et légumes.  Si la pomme de terre s’affichait à 130 DA et la banane à plus de 500 DA, il était aisé de deviner que les autres légumes, très prisés, allaient suivre la même courbe.

En réalité, « il ne se passe pas un jour  sans que les prix des fruits et légumes augmentent ostensiblement, nous a confié un marchand du coin qui nous avoué son impuissance à vendre moins cher ». « Ce matin au marché de gros Bougara, la pomme de terre était cédée à pas moins  115 DA », nous a-t-il révélé non sans ajouter : « Les autres légumes  comme le piment doux (200 DA), l’haricot vert ( 250 DA),  le navet ( 180 DA), la carotte ( 120 DA),étaient également hors de portée . »

Du côté des marchands de fruits, le même décor est planté: la banane, qui s’écoulait il y a quelques mois à quelques 200 DA, se retrouve à pas moins de 500 DA. La fraise proposée dans  des barquettes d’un kilogramme ne descendait pas sous la barre des 450 DA.

Au grand désarroi des ménages, impactés fortement par d’autres soucis de la vie quotidienne,  la mercuriale, en constante augmentation, n’échappe pas malheureusement  à ce qui est visiblement devenue une règle. Il en est même des commerçants de ce marché qui nous ont avoué penser fermer boutique en raison de la maigre marge bénéficiaire qui en découle mais également pour ce « sentiment de frustration de voir un père de famille nombreuse faire le tour des stands sans arriver à remplir la moitié de son couffin », nous a -t-il affirmé avant de nous citer le cas d’un autre commerçante voisin qui a  littéralement « laissé tomber la vente des fruits à cause de leurs prix devenus inaccessibles ».

Le prix du poulet prend son envol et le consommateur « bat de l’aile »

Même son de cloche chez les marchands des viandes rouge et blanche où les prix affichés ont toute latitude de dissuader les plus nantis des clients. Pour n’illustrer que le cas de la viande congelée, Elle est cédée à pas moins de 750 DA le kilo ! Et dire que ce produit importé de Brésil ou d’Argentine attirait la foule des clients y compris ceux qui ne pouvaient se permettre que l’équivalent de 200 à300 DA. De quoi agrémenter une table de Ramadhan pour la préparation des boureks, incontournables pour la majorité des familles en guise de F’tour.

Quant au poulet, dont les prix étaient, quelque peu, accessibles, notre virée au marché Clauzel nous a permis de constater qu’il était cédé à pas moins de 42 DA le kilo.

Si les aviculteurs étaient unanimes à affirmer que les prix de cette viande blanche allaient connaitre une stabilisation à l’approche du mois béni, il n’en demeure pas moins que ce que nous avons constaté lors de notre virée au marché de proximité était aux antipodes de ces prévisions.

Face à ces fluctuations des prix de la viande blanche, les ménages aux menus revenus n’ont d’autres choix que d’opter pour les repas sans viande.

Jusqu’où ira cette hausse ?  se demandent aussi bien les consommateurs que les vendeurs. Si pour les premiers,  se priver d’un kilogramme de pomme de terre en raison de son prix élevé est la pire chose qui pourrait leur arriver, quant aux seconds qui tirent leur subsistance de la commercialisation, l’absence de clients n’est pas faite pour les arranger

Hamid, le regard terne, la soixantaine bien entamée, était visiblement gêné de faire le tour des stands de volailles dans l’espoir de s’offrir un poulet à moindre coût :  « Personnellement, je n’arrive plus à faire face aux dépenses de tous les jours avec ma maigre retraite », a-t-il lâché l’air dépité en se dirigeant vers la sortie du marché « tout en vociférant sa colère face à cette mercuriale qui le prive de nourrir convenablement une famille composée d’une épouse et de quatre enfants scolarisés. Idem pour les œufs. Chez les vendeurs, l’œuf, selon sa grosseur, est  cédé entre 15 et 18 DA l’unité

Interrogé sur cette subite montée en flèche du prix du poulet et de ses dérivés, un commerçant n’a pas hésité à pointer du doigt les spéculateurs qui, selon lui, « font la pluie et le beau temps et décident du prix du moment ».

La sardine « intouchable « 

A la sortie du marché, côté ouest, où les poissonniers ont pignon sur rue, il était pratiquement impossible d’approcher les étals de poissons tant les prix flambaient. Rien que pour la sardine, dont la fraîcheur était douteuse, elle était cédée à pas moins de 650 DA le kilo. Un prix considéré comme «bradé », par les vendeurs arguant le fait qu’il y a moins d’une semaine, elle s’affichait à plus de 90 DA. Pour les autres espèces  de poissons, inutile de s’y attarder tant les prix à la criée donnaient le tournis aux passants.

Si la mercuriale des fruits et légumes au niveau de ce marché du centre de la capitale n’est pas faite pour pavoiser, il en est de même dans les autres quartiers, à l’exception peut être des grands quartiers populeux et populaires où des camionnettes de fortune proposent des légumes à moindre prix pour des raisons, semble-t-il, de la marge bénéficiaire exempte de taxes impôts que les vendeurs réalisent au grand dam de la législation

Pourtant, aussi bien du côté du ministère du Commerce qu’au niveau des organismes chargés de la protection des consommateurs, le discours est plutôt rassurant quant à cette tendance de la fluctuation des prix des fruits et légumes. Effet, selon Mustapha Zebdi,  président de l’Organisation algérienne de protection et d’orientation du consommateur et son environnement, (Apoce),  «la tendance est plutôt vers la stabilisation des prix des fruits et légumes», nous a-t-il confié tout récemment.

Si pour le mois de Ramadan, l’ensemble des indicateurs tendent vers une stabilisation des prix des fruits et légumes avec une large disponibilité, il est utile d’opter pour des solutions durables au lieu de se satisfaire de conjonctures favorables.

Aller vers des mécanismes durables des prix et assurer leur contrôle sur le terrain quitte à  faire intervenir la force publique pour sévir au cas échéant semble être la meilleure manière et la plus indiquée pour de s’assurer un bon approvisionnement et une disponibilité sans faille des produits de consommation, notamment concernant les plus prisés.

A l’approche du mois de Ramadan , la crainte de vivre des jours difficiles pour l’approvisionnement en fruits et légumes n’arrive pas à s’estomper en dépit des assurances des instances officielles qui rassurent à chaque occasion que la disponibilité de ces produits de grande consommation, sera non seulement un fait incontournable durant ce mois béni mais les prix seront également à la portée des bourses moyennes. Wait and see…

Tags: AlgérieFlambéeMarchésprixramadan
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