Pour concilier recherches scientifique et action culturelle, la capitale de l’Ouest du pays, Oran, vient de se doter d’une académie des études scientifiques et de l’interaction culturelle qui viendra en appoint aux études supérieures.
Plus prosaïquement cette, cette académie se dote de moyens qui lui permettront de publier les «résultats de recherches et d’études scientifiques pour documenter la production créative algérienne en particulier, soutenir les activités des chercheurs dans tous les domaines de la connaissance et développer leurs capacités», a indiqué la présidente de l’académie, Souad Bensnaci.
Un autre rôle, aussi pertinent que le précédent, lui est assigné, à savoir «le suivi du développement qualitatif prévalant sur la scène intellectuelle nationale et internationale afin de bénéficier de nouvelles méthodes et approches de recherche», poursuit la même responsable.
Déjà assez riche en matière d’infrastructures culturelles, la ville de Sidi El Houari s’enorgueillit de bénéficier d’espaces aussi prestigieux que celui qui permet la jonction entre la recherche scientifique, la publication et la mise à la portée des lecteurs.
Sur le plan de la méthodologie, les initiateurs de cette structure académique, créée en application de la loi sur les associations, projettent de lui assigner la mission de publier les travaux des chercheurs universitaires du pays dans de nombreuses spécialités afin de contribuer à l’évolution de la société et à servir le pays dans les différents domaines culturel, social, économique, technologie de communication moderne et de l’intelligence artificielle.
Il faut savoir également que cette académie est composée de 42 membres issus de la sphère universitaire. Ces derniers, selon la même source, s’attelleront à devenir le réceptacle des chercheurs et à les encourager à écrire dans divers domaines du savoir.
Comme pour les premiers travaux qui en appelleront sûrement d’autres, la première responsable de cette académie a affirmé que celle-ci a déjà constitué des unités de recherche traitant de plusieurs sujets qui s’articulent autour de thématiques fondamentales, notamment les «récits», «les arts», «les langues et la traduction», «la linguistique et l’éducation», «les médias, la communication, la numérisation et l’intelligence artificielle.