Le général de corps d’armée Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’ANP a reçu en hier au siège du MDN le général Antonio Egidio de Sousa Santos, chef d’état-major des forces armées de l’État d’Angola, qui effectue une visite officielle visite en Algérie du 14 au 17 de ce mois à la tête d’une importante délégation militaire, sur invitation de son homologue algérien, selon le communiqué du MDN.
Cette visite, précise le même document, a été une excellente occasion pour le chef d’état-major d’échanger divers points de vue d’intérêt communs aux deux pays. Ce genre de visites, en effet, représentent une excellente opportunité pour l’ANP d’échanger de l’expérience dans divers domaines et d’exposer la vision de l’Algérie dans le domaine de la lutte antiterroriste.
« Votre visite confirme notre détermination à travailler ensemble dans le cadre d’une volonté politique visionnaire, et aura un impact positif direct en doublant les occasions de rencontres et de consultations, ce qui nous permettra d’échanger régulièrement des vues et des analyses sur des questions d’intérêt commun », a précisé le chef d’état-major de l’ANP.
Saïd Chanegriha a expliqué à son homologue angolais que « l’expérience algérienne, solide et historique à la fois, lui a permis d’acquérir la ferme conviction qu’aucun pays n’est à l’abri de ce fléau planétaire et transfrontalier, et qu’aucun pays ne peut y faire face à lui seul ».
Le général de corps d’armée Saïd Chanegriha, a également tenu à souligner que « l’Algérie s’est toujours efforcée de contribuer à la sensibilisation de la communauté internationale sur le caractère transnational du fléau du terrorisme et de ses dangers, fort de sa riche expérience acquise au fil des années ».
« Je vous assure que l’expérience acquise par notre pays dans la lutte contre le terrorisme au fil des ans a montré qu’aucun pays n’est à l’abri de la menace terroriste et que la lutte contre ce phénomène ne peut jamais être la tâche d’un seul pays », a-t-il affirmé.
Chanegriha rappelle à son hôte que l’Algérie n’a de cesse de rappeler ces vérités axiomatiques à l’ensemble de ses partenaires à chaque fois que l’occasion lui en est offerte.
De plus, le général de corps d’armée a expliqué à son homologue angolais la raison qui a poussé l’Algérie à s’est efforcée de contribuer de manière significative à la sensibilisation de la communauté internationale sur le caractère transnational de ce fléau et ses dangers, et a œuvré efficacement pour que les pays de la région se dotent des capacités militaires et de l’efficacité opérationnelle nécessaires dans la lutte contre terrorisme.
Le général a salué, dans ce contexte, la nouvelle approche globale et intégrée de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, récemment recommandée par l’Algérie, lors du Sommet de l’Union africaine tenu à Addis-Abeba.
Chanegriha est revenu lors de sa rencontre sur la participation du président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale au sommet de l’UA auquel il a plaidé pour une nouvelle approche africaine en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
« Cette approche repose sur deux axes principaux, à savoir la lutte contre les groupes extrémistes sur le terrain, d’une part, et la lutte contre les idées extrémistes et la protection des sociétés africaines contre leur idéologie malveillante, d’autre part », a-t-il souligné.
Pour sa part, le général Antonio Egidio de Sousa Santos, chef d’état-major des forces armées de l’État angolais, a souligné la profondeur des relations historiques entre l’Algérie et l’Angola, dont les racines remontent aux années d’occupation étrangère, où l’Algérie a fourni aide et soutien afin de permettre au peuple angolais d’accéder à son indépendance.
Enfin, et dans le même ordre d’idées, Saïd Chanegriha a mis à profit cette rencontre pour rappeler que la lutte contre le fléau du terrorisme nécessite des efforts concertés de tous, surtout au vu de l’instabilité dans la région du Sahel et du Sahara, ainsi que de l’exacerbation de la menace terroriste et de la propagation du danger des organisations apparentées dans de nombreux pays du continent africain.