Il a consacré sa vie à la lutte et à la poésie patriotique, à côté de son engagement dans les rangs des combattants palestiniens pour la libération de son peuple et le recouvrement de son indépendance, avant qu’une crise cardiaque ne vienne le terrasser en ce mois de février.
En effet, le poète, écrivain et combattant palestinien, le général de division Chiheb Mohamed (Ahmed Nazmi Daoud), qui occupait le poste de secrétaire de l’Union générale des écrivains palestiniens, est décédé des suites d’une crise cardiaque à l’âge de 71 ans.
Chiheb Mohammad, qui est né le 17 février 1951, a eu un parcours des plus atypiques. Ayant poursuivi des études universitaires à l’Université d’El Qods, avec une spécialisation en arabe, il a vécu un temps en Egypte, avant de partir au le Koweït et y séjourner jusqu’à son retour au pays après les accords d’Oslo. Avec le grade de général de division dans la sécurité palestinienne, il a apporté sa contribution éclairée de militaire de carrière. Sur le plan de la publication d’ouvrages, Chihab Mohamed a publié de nombreux poèmes dans des journaux koweïtiens, arabes et palestiniens.
Ceux qui l’avaient approché et apprécié gardent de lui l’image d’un auteur prolifique qui excellait dans la poésie patriotique qui magnifiait la terre, la patrie, la cause de son peuple, la Palestine et ses camps, et ne cessait d’appeler au soulèvement.
Un de ses poèmes qui a eu un immense succès auprès de ses compatriotes disait :
«La vie ne nous a jamais appris un désaccord… ou une dispute dans laquelle celle-ci se prolonge. Notre destin a été déterminé et il a été résolu. Le destin de Dieu est l’exemple. Nous sommes le peuple du djihad et Jérusalem est en nous».
Et ceci n’est qu’un aperçu de sa production poétique dédiée à la cause palestinienne qu’il défendait bec et ongles.