Près de 1 600 hectares de terres sahariennes sont mis à la disposition des investisseurs dans le domaine de l’agriculture, à travers l’Office de développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes (ODAS).
En effet, les terres agricoles sont mobilisées au Sud pour recevoir de potentiels investisseurs qui souhaiteraient s’y investir et pour lesquels des facilités seront accordées contre l’élaboration d’un cahier des charges rigoureux tenant compte de toutes les spécificités d’une agriculture saharienne.
« L’intégration de l’innovation est nécessaire », explique Abderrahmane Chebli, chercheur à l’Institut national d’agronomie au micro de la Chaîne III de la Radio nationale.
Il s’agit notamment de la mécanisation, de l’utilisation d’intrants biologiques, de l’utilisation rationnée de l’eau pour l’irrigation optimisée et de l’intelligence artificielle.
« Il faut que la logistique suive pour booster l’agriculture saharienne », a insisté de son côté Toufik Hakiel, président du Cluster algérien des fruits et légumes à l’export.
« Au bout de deux ans, toutefois, la terre est retirée à l’agriculteur qui n’a pas travaillé », fait-il savoir.
Pas moins de 78 000 hectares ont été attribués dans le Grand Sud depuis la création de cet office au début de l’année 2021, affirmait récemment à l’APS le directeur général de Office chargé du développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes (ODAS), Slimane Hannachi.
Cette superficie globale est répartie sur 7 périmètres situés dans 5 wilayas du Sud (Adrar, Timimoun, El-Menea, Ouargla et Illizi), a détaillé le directeur de l’ODAS, précisant que l’office a validé 139 projets d’investissement consacrés exclusivement aux cultures stratégiques et à l’agroalimentaire, notamment dans la céréaliculture et les semences.