Le directeur général de la Recherche scientifique au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Bouhicha a souligné que le Plan national de recherche (PNR), qui est censé établir la jonction entre la recherche scientifique et le développement socio-économique du pays a reçu quelque 800 propositions de projets, dont 403 ont été sélectionnés.
« Sur la base de leur pertinence et leur impact sociétal, il sera procédé à leur mise en œuvre en mars prochain », a-t-il indiqué, sur les ondes de la Radio algérienne. Bouhicha a expliqué que le critère de sélection des projets repose impérativement sur l’implication directe des secteurs socio-économiques en vue de garantir leur applicabilité et leur conférer l’impact sociétal attendu.
Le même responsable a fait savoir que tous les projets sont constitués, à parts égales (50%), à la fois d’organismes de la recherche scientifique et des secteurs utilisateurs. « Il s’agit là,administrativement parlant, d’une condition d’acceptabilité du projet », a-t-il ajouté, poursuivant : « Les secteurs utilisateurs sont, dès le départ, pleinement impliqués.»
A une question sur les projets concernés, Bouhicha répond qu’il est question de trois grands PNR, touchant à «la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique, et la santé des citoyens ».Et d’expliquer encore : « Chaque PNR comprend plusieurs secteurs, à l’image de celui portant sur la sécurité alimentaire qui englobe à la fois l’agriculture, les forets, l’aquaculture et les ressources en eau. »