La baisse constatée dans le nombre des cas de contamination par le coronavirus, ces derniers jours en Algérie, est une évolution habituelle à tous type de virus selon le professeur Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem). Il a expliqué, à Maghreb Info, que lorsqu’il y a une épidémie l’évolution d’un virus se fait en cloche à travers une augmentation qui arrive à certains niveaux, ensuite elle commence à avoir une décélération et donc une baisse des cas de contamination avec une réduction et disparition du virus. « Omicron n’a pas fait l’exception. Chaque fois il y a un variant c’est la même évolution », a-t-il indiqué.
Omicron, en Algérie, n’a pas atteint les chiffres enregistrés en Europe et aux Etats Unies car il y a d’autres facteurs qui minimisent l’impact des différents virus dans les pays de l’Afrique du Nord comme les conditions climatiques, mais il reste un variant très contagieux et rapide. Selon le professeur Khiati, Omicron est apparu comme un des variant qui sont moins dangereux qui se comporte comme une grippe forte depuis qu’il a été identifié.
Les cas qu’on a vus jusqu’à présent ne sont pas dangereux et leur gravité est constatée pour les personnes qui ont une faible immunité comme les personnes âgées et aussi les personnes qui ont une maladie chronique. Il faut savoir que la gravité du variant Omicron est similaire à la grippe saisonnière. Cette dernière a causé la mort de 500 mille personnes dans le monde en 2017. « Omicron se conduit comme un virus de la grippe et aujourd’hui il est entrain de s’estomper », a indiqué le professeur.
Certains scientifiques annoncent la fin de la pandémie avec Omicron qui est considéré le dernier variant de cette crise sanitaire mais cela reste à confirmer scientifiquement avec le temps. En ce qui concerne les sous-variants, le professeur Mustapha Khiati a déclaré qu’ils n’ont pas de grandes ampleurs et tous les chiffres qui ont été observés localement n’ont jamais dépassé les pays ou les régions décrits. Il a confirmé que les sous-variants aujourd’hui ne posent pas de problème. « Génétiquement ce sont des virus qui sont amoindri parce qu’en se multipliant le virus va faire des modifications génétiques et perdre de sa virulence », a-t-il expliqué.
Les chiffres donnés par les autorités sanitaires dans le pays ont confirmé une importante baisse dans le nombre de contaminations par coronavirus ces derniers jours. Les mesures sanitaires imposées depuis que le nombre des cas est arrivé à un niveau non précédant et la fermeture des écoles et de certains espaces publics ont contribué à réduire la contamination.
Il faut rappeler qu’en mois de janvier le bilan des cas de contamination a enregistré 2.512 cas pour la première fois depuis la pandémie. Durant cette situation, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, avait réaffirmé que la vaccination restait la seule solution pour faire front contre le Covid-19, appelant les directeurs de la santé au niveau national à une mobilisation générale pour relancer la campagne de vaccination nationale en coordination avec les autorités locales.
Durant la quatrième vague, les cas de contaminations enregistrés ont atteint le niveau le plus élevé depuis le début de la crise sanitaire et pour cette raison que le gouvernement avait appelé les citoyens à « poursuivre le respect des gestes barrières en particulier pour ce qui est de l’exigence du port obligatoire du masque de protection, les mesures d’hygiène et la distanciation physique ».