En dépit de son caractère obligatoire, l’assurance contre les catastrophes naturelles ( CAT-NAT), ne couvre que 12% des biens immobiliers, regrette le président de l’union des Assurances et réassurances (UAR), Youcef Benmissia dans une déclaration à un magazine spécialisé
Dans le même sillage, le même responsable, ne trouve pas d’alibis tangibles à la réticence des propriétaire immobiliers pour procéder à l’assurance contre les catastrophes naturelles.
C’est pourquoi, inévitablement, le directeur de cette institution économique ne s’explique pas que près de 90% des citoyens ne protègent pas leurs biens du danger des catastrophes naturelles.
Nonobstant l’aspect pécuniaire, Youcef Benmissia a indiqué que même les commerçants et les grands entrepreneurs ne sont pas emballés d’assurer leurs biens et ce bien qu’ils soient obligés de le faire, a-t-il ajouté.
Comme alternative ayant pour objet de faire adhérer ces derniers à l’obligation de souscrire une assurance contre les catastrophes naturelles, le dernier numéro du “journal des Assurances” ,édité par le Conseil national des Assurances préconise que “pour mettre fin au non-respect de l’obligation de souscrire à cette assurance par les citoyens, commerçants et entrepreneurs, les équipes de travail sont en train de revoir la réglementation qui régit le système d’assurance Cat-Nat dans le but de parvenir, à travers le nouvel appareil institutionnel, à la souscription universelle de ce type d’assurance”, est-il indiqué.
Il faut savoir que ce type d’assurances contre les catastrophes naturelles, instauré en 2003, au lendemain du tremblement de terre de Boumerdès, constitue , selon Youcef Benmissia, un gain pour le marché des assurances.
Il est utile de souligner que “l’assurance obligatoire contre les catastrophes naturelles” introduite en 2003 et mise en application en 2004, a pour but de garantir à l’assuré la réparation pécuniaire des dommages matériels directs causés à l’ensemble des biens garantis par le contrat d’assurance et ayant pour cause une catastrophe naturelle déclarée par l’Etat”, précise la revue de l’UAR.