L’Algérie et l’Indonésie ont exprimé leur volonté commune de relancer la coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique afin qu’elle soit à la hauteur des relations historiques et politiques distinguées entre les deux pays.
Au cours de la rencontre qui a réuni le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, et l’ambassadeur d’Indonésie en Algérie, Son Excellence Shelif Akbar, les deux parties «ont évalué le degré de la coopération dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, notant que cette coopération doit être à la hauteur du niveau de capacités que possèdent les deux pays», selon le communiqué qui a sanctionné l’entrevue entre les deux hommes.
A cet égard, les deux parties ont révélé leur volonté commune de relancer la coopération pour se hisser au niveau des relations historiques et politiques distinguées entre les deux pays.
A cet effet, les deux parties ont convenu de «mettre en place un nouveau cadre juridique qui tienne compte des nouvelles tendances des normes internationales dans le domaine de l’éducation et de la recherche scientifique, ainsi que les différentes réformes inscrites dans le système éducatif des deux pays», ajoute le communiqué, notant que ce cadre «doit aussi s’occuper des priorités». Les aspects principaux et identiques des deux pays sont la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique et la santé des citoyens.
Ils ont également convenu de «développer la coopération universitaire sur les principaux enjeux que sont la numérisation, la gouvernance, l’opérabilité et l’assurance de qualité», en plus de constituer une équipe commune pour préparer cet accord.
D’autre part, les deux parties se sont mises d’accord pour «favoriser la mobilité des chercheurs et des médecins et de les accueillir dans les laboratoires de recherche dans les deux pays», ajoute le communiqué, notant que les deux parties «ont souligné la nécessité de fournir les outils efficaces d’évaluation» et le suivi de ce nouvel accord.
Ils ont également convenu de «la nécessité de renforcer la coordination entre les universités des deux pays afin de mieux se concentrer sur les projets et programmes de coopération dans le cadre de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) et des organisations internationales».