Les dirigeants de la Communauté économique des pays de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont décidé de suspendre l’adhésion du Burkina Faso, sans lui imposer de sanctions, actuellement.
Cette décision intervient après le coup d’État militaire qui a eu lieu dans le pays lundi dernier, qui a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, tout en appelant à sa libération.
Selon France 24, Paul-Henri Sandaogo Damiba a déclaré, jeudi soir, à la télévision nationale dans son premier discours depuis son arrivée au pouvoir que son pays a besoin de ses partenaires « aujourd’hui plus que jamais ». Poursuivant qu’il comprenait les « doutes légitimes » soulevés par le coup d’État.
D’après Damiba, le Burkina Faso « continuera à respecter les obligations internationales, notamment en ce qui concerne le respect des droits de l’homme », et que l’indépendance de la justice « sera également garantie » .
« Damiba s’est engagé à revenir à la vie constitutionnelle normale, dès que les conditions seront réunies », « sans préciser de calendrier », ajoute la même source médiatique.
Pour sa part, le président du Conseil militaire a assuré que la sécurité est sa priorité, tout en instruisant les anciens ministres à ne pas quitter le Burkina Faso sans autorisation.