L’Algérie pourra enregistrer des nombres de cas de contaminations par la Covid-19 supérieurs à ceux enregistrés lors de la troisième vague, c’est ce qu’a indiqué le membre du comité scientifique pour le suivi de l’évolution de l’épidémie de Coronavirus, Ilyes Akhamouk.
Il a ajouté, lors de son intervention sur les ondes de la radio regionale de Sétif, que le nombre d’infections par le virus était attendu, tout en prévoyant une nouvelle augmentation dans les prochains jours après la rapide propagation du nouveau variant, Omicron.
Akhamouk a affirmé, dans ce sens, que le pic pourrait être atteint à la fin de ce mois-ci, poursuivant que les chiffres annoncés sont uniquement des chiffres du “BCR”, alors que le nombre des personnes infectées est plus haut, d’où 5 000 patients sont actuellement, dans les hôpitaux, avec l’ouverture progressive d’autres services “Covid”.
S’agissant des villes les plus touchées, le membre du Comité scientifique pour le suivi du Coronavirus a déclaré que se sont les plus denses telles qu’Alger, Oran, Blida, Constantine, Sétif, Jijel et Béjaïa.
Akhamouk a ajouté qu’il y a des consultations scientifiques au sein du comité en coordination avec des experts et des spécialistes sur l’importance de vacciner les enfants, les femmes allaitantes et les femmes enceintes. ” Nous annoncerons ses résultats dans quelques jours”, révèle-t-il.
Le Docteur a souligné que toute personne qui présente actuellement des symptômes respiratoires doit immédiatement rester à la maison et protéger les autres, car, dit-il, il s’agit de la Covid et non pas la grippe. En ajoutant que le variant Omicron affecte les enfants avec plus de 20% du variant Delta. ” En France il y a actuellement 60 enfants en réanimation, et aux États-Unis plus de 200 enfants sont en réanimation”.
L’intervenant a averti dans ce contexte que les enfants atteints de maladies chroniques telles que le diabète et ceux qui sont obèses sont plus sensibles à la maladie. ” Il a exclu qu’il y ait actuellement un confinement totale, car il existe un écart dans le nombre de contaminations entre les wilayas.
” L’auto-medication sans consulter le médecin est une question très dangereuse et qui a un impact négatif sur la santé des patients, ” les tests sont nécessaires pour chaque personne dans le cadre d’un protocole sanitaire différent et l’idée d’une exposition à Omicron en raison de l’accès à l’immunité collective est complètement fausse, car nous irons à des milliers d’infections, de décès et à l’effondrement du système de santé”.
Pour Akhamouk la solution ne réside que dans la vaccination et aussi dans le retour immédiat au respect des protocoles sanitaires, ” le taux de vaccination n’a pas dépassé 30%, et cela nous inquiète’.