Un autre rapport de ” Perspectives de l’économie mondiale”, publié par la Banque mondiale, prévoit également une baisse des taux de croissance économique en Algérie pour l’année 2022, pour atteindre 2%, soit une baisse de -0,3% par rapport aux attentes de juin 2021.
Concernant le classement des performances des économies arabes pour l’année 2021, l’Algérie s’est classée première, suivie de Bahreïn, de l’Égypte, de l’Irak et de la Jordanie, tandis que la Tunisie et les Émirats arabes unis se sont classés respectivement 11e et 12e.
L’institution financière mondiale a, d’autre part, indiqué que d’ici 2023, toutes les économies avancées auront atteint une reprise complète de la production, contrairement à la production des économies émergentes et en développement, qui restera inférieure à 4 % de ses tendances d’avant la pandémie, et de nombreuses économies seront touchées et la production baissera dans les économies fragiles et touchées par un conflit représente 7,5 % de ses tendances d’avant la pandémie, et la production dans les pays sous développés sera inférieure à 8,5 %.
Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, a déclaré que l’économie mondiale est simultanément confrontée à la pandémie de Coronavirus, à une inflation élevée et à l’incertitude concernant les politiques publiques, tandis que les dépenses gouvernementales et les politiques monétaires sont confrontées à une situation inhabituelle.
La directrice générale de la politique de développement et des partenariats de la Banque mondiale, Marie Pangestu, a noté que ” les choix que feront les décideurs politiques au cours des prochaines années détermineront la direction que nous prendrons au cours de la prochaine décennie”.
Elle a ajouté : “La priorité immédiate doit être de travailler à une distribution plus large et équitable des vaccins afin que la pandémie puisse être maîtrisée. Cependant, pour remédier aux revers du processus de développement, tels que les inégalités croissantes, il faudra un soutien continu. Avec l’augmentation des niveaux d’endettement, la coopération internationale sera essentielle pour accroître les ressources financières des économies en développement afin qu’elles puissent parvenir à un développement vert, résilient et inclusif”.