Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a affirmé, jeudi, son secteur cherchait à résoudre le problème du recrutement des doctorants en impliquant les différents secteurs concernés, ce qui a abouti à l’établissement d’une base juridique pour recruter les titulaires de doctorat dans les institutions administratives affiliés à la fonction publique, en plus d’établir des mécanismes qui permettent l’intégration de cette catégorie dans les institutions économiques.
Selon le ministre les doctorants peuvent participer aux concours d’emploi au niveau des établissements universitaires et de recherche, que son secteur œuvre à ouvrir chaque année, pour les soutenir avec des compétences hautement qualifiées et des ressources humaines qualifiées dans différentes spécialités.Benziane a souligné, dans ce cadre, que le secteur de l’enseignement supérieur a contribué à l’effort d’employer cette catégorie, par le recrutement d’environ 2 620 maîtres-assistants, classe ” B ” et maîtres-assistants hospitaliers, classe « B » intitulé l’exercice 2021.
Ainsi, dit-il, le recrutement des diplômés de master et de doctorat ne se limite pas aux métiers de l’enseignement et de la recherche dans les établissements universitaires et de recherche, mais aussi aux métiers de la recherche du développement au niveau des institutions économiques, ainsi que des métiers qui nécessitent des capacités intellectuelles élevées et des compétences innovantes spécialisées, au niveau de divers autres secteurs d’activité.
Dans le même sillage, le ministre a expliqué que le secteur cherche à établir une vision pour le développement de l’université à moyen et long terme, en mettant en place des pôles universitaires à la manière d’un ” pôle d’excellence” et les renforcer pour participer à l’amélioration de la rentabilité et à l’utilisation optimale des ressources et des capacités.
En réponse à une question du député Abdelkrim Benkhalaf, sur l’équivalence des diplômes universitaires étrangers avec ceux délivrés par le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le ministre a confirmé que le secteur a établi une liste de référence pour les diplômes d’enseignement supérieur étrangers classés et reconnus pour leur équivalence, avec les diplômes algériens de l’enseignement supérieur.
Il a révélé que la Direction des certificats et d’équivalences a traité, au cours de l’année 2021, environ 3 600 certificats étrangers de divers spécialités et pays.
En revanche, le ministre a souligné que les demandes d’équivalence de diplômes étrangers qui ne figurent pas dans la liste nationale de référence sont soumises à une étude approfondie par des experts spécialisés représentant les différents domaines de la formation supérieure.